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Site Bars en Trans
mercredi 7 décembre 2016 / 16 h 34 min

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Le scénario était bien ficelé, de la sueur durant des heures de concerts où les certitudes volent en éclats, des éclaboussures de bières, hier n’a pas suffi finalement à nous convaincre de partir, irrémédiablement convaincus qu’une autre vie est possible. Des chants d’enfants grisés par l’allégresse du moment et la rudesse du son toujours plus intense, pour se sentir vivants au milieu des autres, une communion dérisoire, courue d’avance ; mais tellement nécessaire. Alors on se l’est passé en boucle durant 52 heures, dans les rues, dans les bars boostés par les shots et le bruit ininterrompu d’une ville qui ne dormira que dimanche. Les protagonistes deviennent interchangeables, offrant une folle hospitalité à quiconque lèvera son verre une fois de plus. Les cœurs étaient réchauffés, la fièvre est montée engendrant une insoupçonnée vitalité qui nous mènera jusqu’au début du jour. Les corps en perpétuel mouvement exultent une dernière fois avec « la fille d’aujourd’hui », Ines de Rocky, intemporelle figure de force et de grâce ; quoi de plus à-propos pour conclure qu’une course disco rock échevelée au 1988 Live Club ! Ils nous ont assoiffés.

Et puis la fin du film, le besoin de silence, la fracture du tumulte pour la solitude, on troque la frénésie pour la douceur, l’immobile nous ébranle, et le pouls ralentit au point de refroidir les corps. Restent les souvenirs qui nourriront la hâte de se retrouver et d’abandonner la quiétude quotidienne pour se brûler les ailes, une fois encore.

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lundi 5 décembre 2016 / 14 h 36 min

Pas de portrait pour cette interview, il faudra se contenter d’images mentales. Mais par bonté de cœur  je vais vous faire une description à l’aveugle des 5 membres du groupe et puis votre imagination fera le reste. Il y a donc un grand Brun à bouclettes, un autre grand Brun moins bouclé dit Maxou arborant une barbe savamment taillée,  ensuite il y a un blond et un autre gars châtain avec une très longue queue de cheval et des faux airs de David Boring des Naive New Beaters. Le cinquième membre était absent nous n’avons qu’à dire qu’il est roux avec des lunettes. Derrière ces Cinq jeunes éphèbes qui n’ont rien d’un boys band, malgré le troublant casting « pour tous les goûts », on découvre le projet tentaculaire Holy Oysters.

1 – Je n’ai pas vraiment compris le concept, alors pouvez-vous me l’expliquer?

Max : Pour faire bref, c’est une métaphore pour appeler à une idée globale. Dans un monde parallèle il y a cinq continents, tribus, communautés; ils prient tous leur dieu qu’ils pensent seul et unique, en réalité ils prient tous quelque chose d’assez semblable, représenté par les symboles que l’on voit sur nos visuels et que l’on porte autour du cou. Ils se rendent compte que les cinq symboles ensemble donnent quelque chose d’encore plus fort, c’est un peu cheesy mais en gros c’est ça. Et les Holy Oysters en fait ce n’est pas nous, ce sont les cinq signes.

Maxou : Nous on est les pantins

Max  : Nous sommes les prophètes. On ne communique pas sur notre image, on pense que ça ne sert pas le propos. mais on ne se cache pas non plus.

Du coup ça me fait penser à Captain Planet, où chacun avait un élément symbolisé par des bagues de couleurs ! 

Max : Ahhh, terrible ! je n’y avais jamais pensé.

Maxou :  y’a les Power Rangers aussi.

Akim : Et les Chevaliers du Zodiac

Max: Et Dragon Ball Z. Toutes les dragon ball ensemble donnaient un super pouvoir ! Je pense que ça fait partie de notre culture à tous, ça parle à la génération Y. Qui est passée par toutes ces phases là, à la fois super héros, à la fois manga. Ça vient de là, mais bon traité différemment.

2 – Vous aimez bien le concept apparemment, alors j’ai deux questions de philo au choix :

« Peut-on se mentir à soi-même? » Ou « Faut-il préférer le bonheur à la vérité? » 

Max : On peut faire les deux en une en fait, se dire qu’on se ment à soi-même en préférant le bonheur à la vérité. Alors se mentir à soi-même c’est un sujet que je connais bien, donc je veux bien commencer à répondre. Comment dire…En gros, tu peux te mentir à toi même en surface, ça c’est évident dans le sens où tu vas agir en fonction de ce que tu as envie de refléter, dans ce sens là tu mens par rapport à l’image que tu projettes. Mais en vrai, dans le fond, tu sais ce qui se passe. Soit c’est toi qui l’enfouis, soit ça ressort d’une manière ou d’une autre. Ça revient sur la  vérité, ça éclate toujours au bout d’un moment. Chaque question philosophique relève de la balance, tout dépend là où tu t’arrêtes, au fond de toi tu préfères le bleu, mais tous les jours tu vas porter du rouge. En gros tu te mens un peu à toi même et aux autres, mais au fond de toi tu sais que tu préfères le bleu. Ça dépend à quel niveau on place « se mentir à soi-même ».

Maxou : C’est aussi un peu un instinct de survie de se mentir à soi-même. Finalement même politiquement, quand t’es touché par quelque chose qui se passe à l’extérieur, tu ne vas pas forcément faire quelque chose. Donc quelque part tu te mens un peu à toi même.

Akim : est ce que ça ne relève pas plutôt de l’hypocrisie ?

Max : si, mais c’est complètement humain.

Antonin : Se mentir à soi-même, ben on vit un peu dans une société où on est un peu contraint de le faire. En occident, en France, dans les pays assez évolués, dans lesquels on a des besoins pas vraiment utiles et on se retrouve un peu figé là-dedans, et on fait un peu comme on peut. Et c’est un peu lié au fait que la plupart des personnes de notre âge ont des gros problèmes de quêtes existentielles, je pense que c’est lié aussi. Après concernant le bonheur et la vérité, ce n’est pas forcément lié. C’est à dire que tu peux continuellement vivre heureux en étant sincère avec toi et en gérant bien la vérité, tu peux avoir des problèmes dans la vie et être sincère avec toi même et le retranscrire en bonheur. Simplement c’est une question de moteur, de façon de vivre, d’état d’esprit. Donc voilà.

Akim : Vérité ou bonheur…Dans l’absolu c’est être dans la vérité vraiment au fond qui peut rendre heureux, même si souvent on peut choisir la facilité selon la situation et puis mentir. Même si dans un premier temps ça peut être très dur d’entendre la vérité, au fond  à long terme, c’est quand même ça qui apporte le bonheur.

Max : voilà c’est ça, C’est vivre dans le monde réel. Est ce que c’est vraiment du bonheur quand tu sais que tu n’es pas dans la réalité?

Antonin : ouais, se mentir apporte du bonheur à  court terme.

Max : la vérité fini toujours par éclater, d’une manière ou d’une autre. Un gars qui va au karaoké tous les soirs, à qui tout le monde dit que c’est chanmé ce qu’il fait, ce sera pire encore le jour où il s’en rendra compte…La tristesse absolue. Il ne fera plus jamais de karaoké.

Antonin : S’il avait su la vérité tout de suite, ça aurait été douloureux Mais il aurait peut-être eu la motivation de progresser. C’est bête mais pourtant c’est vrai.

3 – Pour finir sur quelque chose de plus léger, avez-vous un de vos standards de  à nous raconter? 

Max : Ahh, c’est beaucoup plus des private joke. Ou des blagues de situation

Akim : J’en ai une, mais elle n’est pas drôle

Maxou : ou des répliques de film, qu’est ce qu’on sort souvent ?

Akim : « Saccrwé Youbert », tous les trucs d’OSS 117

Max : on est fan de Rick and Morty aussi

Maxou : Une blaague attends…

Akim : Alors c’est trois merdes, qui s’en vont à la guerre…Et y’a une quatrième merde qui se ramène, une diarrhée et qui dit « moi aussi je veux partir à la guerre! », et les trois lui font « non ! la guerre c’est pour les durs! »

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dimanche 4 décembre 2016 / 14 h 44 min

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Vous en avez marre de ce système, cette alternance de clichés supposés opposés, où la lutte ne laisse pas la place à l’entraide, l’échange ! Et bien moi aussi! Et comme tout indécis digne de ce nom, je n’ai pas tranché moi-même, je suis aller voir ce que les autres avaient à m’apporter, pour vous donner une bonne idée bien objective de ce qui s’est passé la nuit dernière à Bars en Trans.

 

« Hier j’ai vu Cachette à Branlette, j’aime beaucoup ce qu’ils font ! –Moi je monte un groupe, c’est les balais à chiottes! »

 » Hier j’ai posé mon manteau pendant le concert, tout le monde s’est essuyé les pieds dessus. Bah du coup j’ai chaud, mais j’suis propre. » – Catherine ( 47 ans)

« Vous avez du labello? » -Steven (31 ans)

« Ouh la regardes cette queue! – Oui j’ai vu dans le Ouest-France il y a le festival machin là. – C’est très jeune quand même… »

« Coupe Colo … c’est du bonheur! » – Julien (34 ans)

« Le mec, ça fait 35 ans qu’il est à bout » (des potes qui parle de leur pote)

« Franchement, Caballero c’était bonne ambiance, humainement quoi jveux dire! » – Lila (18 ans)

« Il tiens plus par terre. »

« Mais attends, y’a un after après? Wah trop styléééé! Ah ouais trop stylé quoi! et Caballero il est comment dans la vie ? Tu le connais? J’aimerais trop le connaitre. Nan mais en tout cas merci, c’était trop stylé. » Toujours Lila (18 ans)

« Apparemment ya plus de bars à Brest qu’ici! – Ah ouais? »

 » Je ne like jamais rien ! Mais là j’ai liké. » Amandine (34 ans)

« Y avait que des blonds devant ce groupe, ça sent bon! »

« Roméo je pensais pas qu’il commencerait par la voiture. » – Alex (20 ans)

« J’aimerai trop habiter à Biarritz … Oui Biarritz en France. »

« Ah ouais? Genre un DJ ? Et du coup genre les meufs elles dansaient comme ça dans l’eau? -Ouais dans une église. – …???… »

« On devrait faire ça plus souvent. »

« On fait une musique entre LCD Sound System & Missy Elliot. » – Rocky, tout simplement.

« Moi tu sais, passer une certaine heure, tu fais ce que tu veux de moi. » – Lilian (17 ans)

« T’as vu Cheena? La guitare, on dirait le cri d’une femme. » – Lionel (34 ans)

« Une rousse s’il te plait? – OK, tu veux une blonde ou une pinte? »

 

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samedi 3 décembre 2016 / 21 h 07 min

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4 Sans Team : « La pyramide de Maslow c’est l’ascenseur émotionnel »

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dimanche 4 décembre 2016 / 3 h 08 min
samedi 3 décembre 2016 / 18 h 49 min

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Vous en avez marre de ce système, ces injustices sociales et ces grands patrons qui vous dictent habilement quelle direction suivre? Et bien moi aussi ! Et comme tout révolutionnaire digne de ce nom, j’ai décidé d’agir, prendre les choses en main et redonner la parole aux camarades rennais pour vous donner une bonne idée bien objective de ce qui s’est passé la nuit dernière à Bars en Trans.

 

« Ya un mec qui m’a dit l’autre soir que j’étais hip-hop putain c’est trop bon ça, t’imagines c’est la classe! Ouais il m’a dit ça parce que t’as vu, ca se sent que je suis hip hop! Et puis je connais La Caution. T’as vu. » – Jean (18 ans)

« Ça tu vois, et bah c’est un des derniers bars indépendants de Rennes. » – Jacques (39 ans)

« Le clavier était pas mal ! » – Charles (24 ans)

« J’ai vraiment failli me faire péter la gueule! Mes blagues ne plaisent pas je crois… »

« Le hardcore, c’est le reggae du metal » – Paul (40 ans)

« Albatros? J’ai vu la fin, c’était vénère ! » – Christine ( 28 ans)

« Oh regarde : ils font un feu de camp ! -Nan, ils vont jongler avec la boule. »

« Ouais moi j’écoute Ash Kidd dans ma chambre. Grave. » – Léa (15 ans)

« No but yes, enfin yes yes je speak english pourquoaïe ? »

« Gros, c’que tu viens de voir, c’est du hip hop codéïné type south style, qui puise dans les racines du crunk et du trap! Un son bien cloud tu vois? Le futur c’était ya 5 minutes » – Vignasse (25 ans)

« Il est coincé entre mes jambes … Non, mon verre ! » – Nicolas (31 ans)

« Je suis tombé sur un concert de Jean Sarkozy… en fait il chante bien.« – Christopher (28 ans)

« Y avait que des cons devant ce groupe, ca sent bon ! »

« Ils sont de notre lycééééééééée! -Qui ca? – Les 4 Sans Teeeeeaaaaaamm! »

« Tu pourras écrire sur ton carnet qu’on devrait tous s’acheter une guitare? » – Kevin (19 ans)

« Je sors de Monstromery au Penny Lane, c’était apocalyptique, j’adore ! » – Hugo (29 ans)

« De mon point de vue, la population de ce bar ne méritait pas un aussi bon concert. » – Francis (29 ans)

« Je vais te dire un truc, l’aristocratie, elle existe aussi en France mec! Et ouais. » – Michèle (58 ans)

« Ca y est les concerts sont finis maman, tu peux venir me chercher steup? » – Chloé (17 ans)

 

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samedi 3 décembre 2016 / 15 h 02 min

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Pas d’bol, encore une fois le tirage au sort au sein de l’équipe de 52 heures m’a désigné pour aller traîner la savate au Mondo Bizarro, le repère freaky des adeptes de punk rock et autres programmations foutraques aux noms biscornus. L’embêtant avec ce bar, c’est qu’il est loin. Alors entendons nous bien, loin à l’échelle de Rennes. C’est à dire qu’il dépasse les 200m² de périmètre, puisque la ville est un peu comme la fête des voisins qui durerait toute au long de l’année : tu peux aller acheter ton pain en mangeant des huîtres avec ton p’tit blanc, remonter jeter un coup d’œil à ton gigot d’agneau en commandant la p’tite soeur, aller au toilettes avec libé chez toi après avoir enchaîné avec la cousine, et descendre le gigot et les patates rattes pour finir la bouteille avec les potos. Il fallait donc prendre le bus, une aventure inédite à Rennes. Le Mondo, plein comme un œuf ambiance garage odeur acide de bières et de vestes en cuire pure bœuf (le synthétique ayant l’unique mérite d’être inodore), ajouté à cela le doux fumée du quarantenaire luisant imbibé d’ambrée; une explosion olfactive digne d’un Sephora d’hypermarché. Je débarque sur la fin d’Albatross hurlant tout ce qu’ils pouvaient pour leur bouquet final, les cymbales vrillent indéfiniment, c’est ce qu’on appelle des rockeurs qui se la donne ! A peine le temps de fumer une clope que Mnemotechnic enchaîne sur des sons saturés bien adipeux qui nous catapultent sur une galaxie noïse dans laquelle la gravité est multipliée par quatre. Maîtrise fine et constante d’une intrigue complexe et  enchevêtrée entre Mad max et Futurama, le droit au but n’est pas leur maître mot et ils tiennent l’audience sous pression ce qui les rend au final attachant…How to leave. Au Mondo cette question ne se pose pas en ces termes, car toutes les vingt minutes le public est invariablement balancé entre la scène et la sortie après avoir opéré une révolution complète de la salle…pour revenir à son point de départ, aussi impressionnant que le chassé-croisé des juillettistes et des aoûtiens, les amateurs de post-rock ne sont jamais lassés car il faut bien revenir à la source : le bar. On troc Mnémosyne pour Psyché, c’est parti pour le Bar’hic, histoire de changer d’ambiance. Du moins c’est ce qu’on croyait, bah ouais, ils sont toujours là les quarantenaires! A croire qu’on est à gérontoland! Cette fois bien plus colorés et dynamisés, Cannibale provoque des bouffées délirantes aiguës, un psychotrope hallucinogène efficace comme un champignon. Wouhaaou ! Ils tiennent bon le bar!

A quelques mètres de là, l’antithèse absolue de la soirée Born Bad, la jeunesse so fraiche dabe à la Notte pour 4 Sans Team. Pas d’alcool pour les mineurs, juste les copains du lycée surexcités et près à en découdre trop heureux de ne pas se taper la soiree Thalassa et plateau repas du vendredi soir. Les quarantenaires endossent cette fois un autre rôle, au fond de la salle, vers les radiateurs, on les devine tout juste; les darons portent les blousons de leurs ados.

 

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samedi 3 décembre 2016 / 6 h 11 min

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On vous avait bien dit que les filles aiment le rap désormais.

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samedi 3 décembre 2016 / 4 h 09 min

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On a frôlé les cimes de la philosophie avec la fille du blog aujourd’hui, Anouk du groupe EVRST avec son acolyte Pierre chirurgien anesthésiste, l’autre musicien s’est fait la malle à la fin du concert.

1 – Avez-vous peur du vide? 

Pierre : Pour moi, le vide n’existe pas, il y a toujours du plein dans le vide. C’est une notion qui n’existe pas.

Anouk : En fait moi j’ai pas peur du vide, mais j’ai super peur de l’avion, c’est con ! Je le prends, mais sous Xanax.

2 – Quel est votre guide spirituel? 

Pierre : Moi, le Dalai Lama, c’est un peu facile, mais oui.

Anouk : Mais c’est vrai, lui il est à fond dans la méditation, c’est facile pour lui, mais vas y développe.

Pierre : Pour moi c’est eux qui détiennent la vérité, je crois complètement en cette notion de cosmos et l’interdépendance des êtres. Que tout le monde est relié et que chaque action a une conséquence.

Anouk : je peux y réfléchir et répondre plus tard?

3 – Pourriez-vous le citer une chanson dans laquelle il y a un nom de sommet? 

Anouk : Love On top Beyoncé !!!

Et avec un nom de sommet ? 

Anouk :  ahh, mais c’est dur comme question !

Et les neiges du Kilimandjaro ? 

Anouk : mais c’est un livre ça !

4 – Quelle est la question que vous ne voulez plus qu’on vous pose? 

Anouk : Pourquoi Everest ? Mais en même temps c’est important. Bah en fait au début on aimait pas qu’on nous la pose parce que c’était un peu galère de répondre, on trouvait qu’on s’embrouillait un peu. Mais maintenant ça va, parce qu’on aime bien l’idée qu’on soit le plus haut sommet du monde. L’Everest ça parle à tout le monde normalement, et on aime bien l’idée de sommet un peu atteint. Et puis on a enlevé des lettres parce que faut pas déconner, faut que ce soit un peu dur !

Pierre : T’es en train de répondre la question à laquelle tu ne veut plus répondre.

Anouk : bah vas y réponds toi ! Comme quoi on nous l’a tellement posé que maintenant on est rodé. Sinon moi j’aime pas trop qu’on nous dise : « de quoi elle parle cette chanson? »

Pierre: Moi je dirais qu’on aime bien qu’on nous pose des questions parce que ça veut dire qu’on s’intéresse à nous. C’est toujours flatteur.

5 – Jusqu’où imaginez-vous que votre carrière puisse aller? 

Anouk : on ne voit pas le sommet en fait, on voit surtout les étapes pour monter.

Pierre : Je vais encore faire une citation bouddhiste : L’important n’est pas d’atteindre le sommet, mais le chemin pour y arriver.

Anouk : oui voilà, on se dit plus ça serait cool de sortir notre EP, on travaille beaucoup, durement, lentement mais surement. Clairement je crois qu’on a un peu tous les pieds sur terre, Pierre est médecin, Greg est médecin. Moi je viens d’avoir un CDI et j’ai 30 000€ de prêt à rembourser. Et puis on bosse, et si ça marche on lâche tout… mais temps qu’on n’est pas sûrs.

Pierre : On n’a pas vraiment d’objectif, on ne veut pas conquérir le monde.

Anouk : bah pourquoi pas ! Mais chaque chose en son temps. Ahhh j’ai une devise : « Vivre, et laisser vivre ». Je trouve que c’est hyper important. Je n’ai pas de guide spirituel, mais j’ai une devise

6 – Et pour finir, avez-vous une blague?

Anouk : Alors moi il faut savoir que je ne ris jamais aux blagues.

Pierre : j’ai des blagues de médecins, mais ça ne va pas trop vous faire rire. Non mais elle est nulle en fait.

Anouk : non mais allez Pierre vas-y !! Allez trouve une blague.

Pierre : Comment reconnait-on un gynécologue à un congrès médical? – C’est le seul qui a sa montre à l’avant-bras.

Après cette super blague, je leur accorde leur doléance : le lien de leur soundcloud sur le blog : https://soundcloud.com/evrstmusic

 

 

 

 

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samedi 3 décembre 2016 / 1 h 36 min

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Il existe des moments rares dans la vie. Des instants où l’on redécouvre que non, faire de la musique ce n’est pas composer une synchro pour vendre un forfait 3 G, que monter sur scène ce n’est pas entrer en représentation pour soi-même et se satisfaire de l’image que l’on se renvoie. Ces moments de grâce, sont devenus malheureusement si rares que lorsque l’on se prépare à en parler avec leurs auteurs, sortir de nos automatismes mortifères s’apparente plus à un saut à l’élastique sans élastique qu’à une interview. C’est EXACTEMENT ce que nous avons vécu avec Usé. Résumé bancal pour interview ratée d’avance.

Froid glacial. Bar bondé. Une batterie amputée, une guitare sclérosée, un micro suicidaire. Nico, 36 ans, Usé, monte sur scène au son d’un orgue post apocalyptique branché en boucle en mode descente permanente et sue déjà abondamment. Il se change, ôte avec nervosité son jean pendant que l’infernale ritournelle dégouline des enceintes. Pas un regard pour le public. Il se saisit de ses baguettes et lâche tout. Premier de cordée, dernier arrivé, Sisyphe remontant 50 tonnes de granit à chaque coup porté sur sa batterie. Rage au ventre, muscles tendus, éjaculation musicale, instinct primal. Usé joue comme certains déambulent sur un fil entre deux falaises. Il faut le voir sauter d’un pied sur l’autre jouant sa vie à chaque coup porté avec la rage de ceux qui ont tout vécu et profitent de chaque seconde comme si c’était la dernière.
Vous comprendrez bien qu’après un tel concert il nous fut bien difficile de recréer un lien avec lui une fois le concert terminé. D’interview il ne fut plus question au bout de quinze secondes. Entre sourires gênés et questions maladroites marquées par l’émotion du live, l’entrevue a tourné court et l’évidence s’est vite imposée. Ce que joue Usé ne s’explique pas. C’est inutile, impossible et stérile. Non pas que Nico produise une musique exceptionnelle ou totalement incroyable et novatrice. Mais Nico joue du Nico, à 2000% avec une sincérité bluffante incroyablement salvatrice à vous rendre totalement muet. Point.

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vendredi 2 décembre 2016 / 22 h 13 min

Aliocha Couleur

Bonjour Aliocha! Ca va?

Un peu fatigué, le décalage horaire n’aide pas!

Bon, je te préviens je n’ai pas préparé cette interview, un peu la flemme, donc on va improviser ok?

Pas de soucis!

Tiens, quelle serait la première question que tu aimerais que je te pose ?

On ne me demande jamais qui sont mes musiciens, c’est bien dommage! A la batterie, vous avez mon frère, Volodia. Au clavier et la guitare, Christian Sean et Tom Tartarin à la basse.

Ça va sinon?

Ouais tu m’as déjà posé la question.

Bon ok, c’est parti, interview improvisation de dernière minute …

Le dernier livre que tu as lu?

Je viens de commencer le dernier Goncourt, « chanson douce » de Leila Slimani

Le dernier disque que tu as acheté?

Paloma, de Daniel Belanger

Ton dernier concert?

Patrick Watson au Matahari Montréal

Ton dernier ciné?

Le dernier film de Denis Villeneuve (mais ça ne compte pas je me suis endormi… aucun lien avec la qualité du film, j’étais fatigué)

Ta dernière série ?

House of Cards

Et pour finir, ta dernière cuite?

Ca dépend… on considère ça comme une cuite à partir de quel niveau?

Bonne question! A toi de voir…

Ok, on va dire semaine dernière alors!

 

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vendredi 2 décembre 2016 / 21 h 43 min

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Les avis divergent, certains préfèrent se préserver pour les jours d’après et aller se coucher tôt le jeudi soir, donc faire l’impasse sur le premier soir des Bars en Trans. D’autres y vont mollo mollo afin d’en garder sous la semelle, alors que les plus bourrins se tirent carrément une balle dans le pied et viennent à peine de se lever. Chacun voit midi à sa porte comme dit mon voisin, en tout cas nous ne sommes pas en reste et pour une première soirée on a quelques conseils stratégiques à vous soumette pour une seconde soirée encore plus sensationnelle.

Pour les bières, Le Penny Lane Pub détient incontestablement le plus alléchant attirail de la boisson reine des salles de concerts. Et le bon plan de ce bar, le fumoir qui est tout à fait charmant en vieilles pierres et vitré. Lieu à considérer pour un début de soirée patenté. Afin de poursuivre sur votre lancée le plus simple est d’aller directement Place Saint-Anne, vous prendre en pleine face les odeurs, la foule et le tumulte du cœur de la fête, de la ville, de la Bretagne. À ce moment précis, vous avez l’embarras du choix, à l’artiste assoiffé on a pas mal gigoté avec les chouchoux 2016 : The Goaties, moins bien apprêtés que La Poison, mais tout de même pas mal endimanchés. L’incontournable Ty Anna, disons que la terrasse est tellement bondée, qu’on en oublierait le froid. Après on bifurque un peu plus bas, la Notte qui comme sont nom l’indique donne dans le Trap, le rap et puis certainement un autre sous-genre qui rime. Et bien figurez-vous que c’est dans ce bar que vous trouverez les plus jolies filles au mètre carré, peut-être pour le goût de la sape ou peut-être bien qu’elles aiment bien qu’on les…Flâtent. Ceci étant dit, j’aimerais attirer votre attention sur un aspect particulièrement déplaisant des soirées dedans, dehors, à la cool tout le monde est sympa ! La stratégie de la taxe. Ce fléau qui engendre des dépenses en cigarettes pharaoniques. Car tout un chacun parait inoffensif dans la pénombre, le blouson ouvert faisant fit du froid, avançant avec un large sourire pour vous taxer des clopes, encore et toujours. Mais purée ! Allez vous en achetez les gars. En tout cas, je vous aurais mis en garde, méfiez-vous des autres, ceux qui se baladent l’air de ne pas y toucher; je crois pourtant qu’on vous le répète suffisamment à longueur de journée, le danger est partout!

 

 

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vendredi 2 décembre 2016 / 17 h 37 min

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« Free rock, c’est plus juste. »

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vendredi 2 décembre 2016 / 17 h 09 min

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Future Bass : Style musical proposé par des artistes tel Pura Pura, descendu du Hip Hop avec des sonorités très récentes. A la recherche d’ambiances et de rythmes cassés.

 

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vendredi 2 décembre 2016 / 15 h 58 min

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Posé kilou le chat autour d’un mange-debout, deux membres de Dan San, en l’occurrence le batteur et le violoniste/clavier accompagnés de leur tourneur; nous racontent des anecdotes de belges à Rennes.

On sera à six sur 5m² à la Place, et puis ce qui est chouette c’est que ça fait plus ou moins un an qu’on tourne avec ce disque, enchaîne le tourneur, puisqu’il est sorti un peu partout et vient juste d’arriver en France. Le show commence à être bien rodé. Donc ça vaut le coup de venir découvrir notre Indy-folk en live. Et puis il y a des copains belges qui sont là aussi, Le Colisée, Les JeanJass , Roméo Elvis et Colline Hill. D’ailleurs il y a un apéro belge, on a apporté plein de bières belges pour la Fédération Wallonie Bruxelles (sur ce coup là, je m’excuse infiniment auprès de toi fidèle lecteur de 52heures, car je n’ai pas demandé quand et où avait lieu cette mirifique hypothétique dégustation, anéantissant fâcheusement tout devoir d’investigation rattaché à la tâche journalistique qui m’incombe).

En fait c’est la deuxième fois qu’on vient avec Dan San, reprend le tourneur, la première fois c’était en 2009, et c’était chouette et on avait fait une grosse fête, on s’était bien marrés. Et le public rennais et vraiment un public hyper ouvert, hyper enthousiaste, qui donne beaucoup. Mais quelque part je suis un peu déçu qu’on joue le jeudi, apostrophe le claviériste du groupe, parce qu’on m’avait vanté pendant des années les galettes saucisses, et on m’a dit qu’on ne pouvait les trouver que le samedi matin au marché. Parce qu’on dit que c’est pour remettre le facteur sur le vélo la galette saucisse ! C’est une expression en Belgique pour dire : »ça te remet d’aplomb! »

Alors si par hasard vous croisez des représentants belges, demandez-leur où et quand à lieu l’apéro belge cette année au Bars en Trans parce que là on galère.

 

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vendredi 2 décembre 2016 / 12 h 25 min

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Alors tout le monde a bien insisté sur le fait que le groupe c’était Théo Lawrence AND The Hearts, soit Théo (bon ça on avait saisi), Olivier, Nevil, Thibault et Louis-Marin. Là on peut partir sur de bonnes bases.

1 – Vous portiez quoi comme baskets au collège ? 

Thibault : moi j’avais des Converse, et j’étais le précurseur des Converse dans mon lycée. C’est à l’époque où c’était pas revenu à la mode, et y’avait que moi qui en avant. Un an plus tard, tout le monde en avait.

Louis-Marin : Moi je portais des Nike requins multicolores

Olivier : Moi j’avais des Air Max

Théo : Moi j’avais des Puma jaunes de Kill Bill, les Asics… C’étaient celles de ma mère

Nevil : je m’étais auto-sponsorisé par Puma, j’avais le survêt, les pompes, tout Puma. Noir et blanc

2- Qu’est ce que vous avez mangé au petit-déjeuner ? 

T : pas assez de choses

D : Un chausson aux pommes dans le van

O : bis

L-M : Et un demi paquet de Finger

N : une orange pressée à la Maison Bichon au métro Stalingrad, j’habite juste à côté. 4€, ça m’a coûté !

O : et bien sûr le café !

3- Quelle est la phrase que votre mère ou votre grand-mère vous a répété, et que vous n’oublierez jamais?

O : moi c’est pas vraiment une phrase, mais quand on était planqués devant les jeux vidéos avec mon grand frère, ou devant la télé, ma mère arrivait invariablement, toujours, au bout d’un moment devant la télé en disant : « allez HOP! » en éteignant la télé. Et ça m’est resté, c’est vissé dans mon crane, l’intonation, tout ! Les deux p’tits mots. Allez HOP !

L-M : moi ma mère dit toujours : »Quelle vérole! », c’est son expression favorite.

T: c’est ma grand-mère qui est canadienne, et y’a une expression là-bas au lieu de dire putain de merde elle dit toujours « Châaaateau d’eau bénite ». Et quand  elle n’a pas la foi, elle dit juste « Châaaateau! » C’est donc l’équivalent de putain en québéquois, et ça m’est resté.

N : Moi c’était : « Nothing is Free »

3 – Avez-vous un petit conseil bien-être pour notre quota bobos qui tomberait par hasard sur le blog? 

O : L’huile de coco pour les cheveux

N : Choux frisé, très bon et sous évalué. Tu peux soit les faire…tu vois…tu peux cuire…Enfin c’est super bon.

T : un régime végétalien

T : En tournée, vue qu’on devient c’qu’on mange, essayé d’éviter les sandwichs Daunat sur la route, ils font vraiment mal au cul ! Avec le pain au lait et la tranche de jambon qui sort un peu.

L-M : Et beaucoup de vin

 

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vendredi 2 décembre 2016 / 6 h 12 min
vendredi 2 décembre 2016 / 4 h 37 min

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Andromakers : La scène c’est là où tu prends conscience des choses

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vendredi 2 décembre 2016 / 16 h 31 min

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Vous en avez marre de ce système, ces privilégiés, cette élite journalistique bien-pensante et caricaturale, toujours là pour imposer sa propre vision des choses ? Et bien moi aussi ! Et comme tout populiste digne de ce nom, j’ai pris mon courage à 2 verres : j’ai enfilé mon blouson, vérifié mon carnet de vaccination et direction les rues de Rennes pour vous donner une bonne idée bien objective de ce qui s’est passé la nuit dernière à Bars en Trans.

 

« C’est bien qu’il y ait de la Queue de Charrue en pression,  direct dans la rue comme ça » – Baptiste (31 ans)

« Ce concert… Wah ! Un feu d’artifice avec des poneys ! » – Julien (21 ans) à la sortie de l’Artiste Assoiffé

« C’est génial ! Toujours avoir son saucisson avec soi pour aller faire pipi » – Je ne sais plus (22 ans) et le saucisson était très bon.

« C’est diiinguueuh … parce que je me crois trop vendredi-an hahaha alors que en fait, bah on est jeudi-an » – Océane (19 ans)

« Un sacré concert ! Ce live est vraiment carré, ça explose partout, bravo Marie ! » – un fan anonyme de 1969

« Tu crois que François Fillon fera un bon président toi ? » – Didier (44 ans) petits sourcils

« J’étais au Ty Anna, et bah c’était pas mal hein, tu sais, ce genre d’électro très smoothy et puis d’un coup pouf ca s’arrête ….. Tu vas pas noter ça quand même si ? C’est un gars qui m’a dit que c’était smoothy moi j’y connais rien, j’ai voulu faire genre » – Leila (22 ans)

« Hey, on peut dire ce qu’on veut, mais quand même franchement, c’est super bien d’aller écouter des concerts dans des bars parce que tu vois, t’es dans un bar c’est cool, et puis là paf y a un groupe et ça tu vois, bah moi j’aime beaucoup. » – Rémi ( 27 ans)

« Johnny Mafia ? pfff mec, c’est la révélation de ces Bars en Trans pour moi ! Quel pied, quelle énergie… et putain c’est des gamins ! J’ai le plus grand plaisir à voir ce genre de rock français, en français ! Génial » – Marcel (47ans)

« Y avait que des pros devant ce groupe, ça sent bon! »

« J’ai pas vu Pogo Car Crash Control ce soir, mais je connais les mecs et c’est du très bon aussi ! Un peu comme Johnny Mafia, voir des jeunes faire ce son ! moi j’y vois du Noir Désir d’il y a 20-30 ans ! » – Marcel (47 ans) encore lui

« Tu aimes le whisky ?
– Nan je suis plutôt hip hop »

« Alors moi j’ai pas fait de concert des Bars en Trans mais j’ai vu Mad Caps ce soir et attention, c’est mon gros coup de coeur, même France Inter ils en parlent ! » – Emilien (26 ans)

« J’ai entendu les balances tout à l’heure, et le son était trop fort pour moi » – Jules (28 ans)

« C’est calme pour un jeudi !
– Ouais mais il faisait pas froid d’habitude le jeudi…
– Ah ouais c’est vrai ! »

« Andromakers c’est de l’électro de filles : c’est fait pour des filles par des filles j’adore ! » – Myriam (20 ans)

« Si tu cherches du bon matos de rockeur, j’ai l’adresse qu’il te faut rue d’Antrain! » – Romain (31 ans)

« Jamais rien ni personne ne remplacera Francis Cabrel » – Emile (20 ans)

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vendredi 2 décembre 2016 / 2 h 05 min

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Contrairement aux apparences, Johnny Mafia n’est pas le pseudo d’un rappeur ringard, mais bien un groupe de 4 jeunes rockeurs. Les réponses qui suivent sont issues d’une concertation collective, parfois plus délicate.

 Tu préfères … Ne plus jamais pouvoir mentir OU ne plus jamais réussir une seule blague de ta vie ?

Johnny Mafia :  Ne plus jamais pouvoir mentir (on se débrouillera autrement).

Tu préfères … Que ta musique soit utilisée dans un meeting de François Fillon OU qu’elle soit utilisée dans une émission de Cyril Hanouna ?

J M : Les 2. Aucun soucis

Tu préfères … Être Kev Adams OU être Mireille Mathieu ?

J M :  (après de longs débats…) Mireille Mathieu

Tu préfères. Rater un solo OU Rater un slam ?

J M :  Rater un solo (le ratage de slam entraîne une double sanction, physique et morale)

Tu préfères … Avoir le pouvoir de voler OU pouvoir continuer la musique ?

J M :  Définitivement voler (ça dépend à quelle vitesse me demande le plus curieux des 4)

Tu préfères … Arrêter l’alcool à jamais OU perdre dès demain matin l’ensemble de tes cheveux ?

J M :  Quelle question, les cheveux bien sûr!

Tu préfères … Péter à chaque fois que tu ris OU postillonner à chaque mot ?

J M :  Haha (rire collectif -là j’me dis qu’une vidéo aurait été plus parlante pour vous communiquer ce moment de franche camaraderie! Haha on a bien ri) Péter bien sûr!

Tu préfères … être un chat OU être un chien ?

J M :  (de manière synchro et unanime) CHAT !

Tu préfères … Faire une interview pourrie pour un grand magazine OU faire une interview sympa pour une blog anonyme?

J M :  Une interview pourrie ça sert à rien, donc on choisit ton interview sympa 😉 (clin d’œil complice)

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jeudi 1 décembre 2016 / 22 h 23 min

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Norma est la fille du blog aujourd’hui, et elle trouve ça cool. Périlleux de retranscrire son accent toulousain à l’écrit, alors nous vous conseillons de lire ses réponses à voix haute en pensant très fort à Claude Nougaro.

1 – Ton style est vraiment indéfinissable et vestimentaire et artistique, alors comment pourrais-tu nous convaincre de venir ce soir à ton concert? 

Norma : Ahaha ! C’est une bonne question. Bah justement, moi j’aime bien la musique qui est difficile à classer. Parce qu’on m’a souvent mis l’étiquette rock, mais en fait c’est pas du rock ! Donc venez voir ce que c’est. Parce que c’est des chansons pop, mais par exemple là dans le camion on écoutait Alicia Keys, le dernier album, j’adore. Et je trouve que c’est intéressant de prendre des sonorités partout. Et en fait, je ne réfléchis même pas dans ces termes, les chansons viennent et ensuite les arrangements qui suivent l’émotion.

2 – Comme tu es la fille du blog aujourd’hui, as-tu un conseil féminin à nous délivrer? 

Norma : C’est dure parce que je suis un peu contre ce type de question, un conseil féminin je ne vois pas trop ce que ça veut dire. Alors pas de conseil féminin, juste un conseil d’être humain : faire les choses avec cœur, toujours.

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jeudi 1 décembre 2016 / 20 h 13 min

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Petite « bucket list » à la sauce rennaise, petite sélection subjective de rêves à tenter de réaliser pendant ces Bars en Trans 2016.

1/ traverser la rue de la soif en pleine soirée sans recevoir une seule goutte d’alcool sur soi

2/ voir plus d’un concert chaque soir (le récital de djembé place Saint-Anne ne compte pas… désolé)

3/ réussir à s’incruster samedi à l’after des Bars en Trans

4/ tomber sur LA découverte musicale de l’année – le genre de découverte qui te permettra de faire le malin et dire un jour « ouais, je les avais vu dans un petit bar rennais il y a quelques années, je sentais bien qu’il allaient cartonner »)

5/ réussir à ne pas craquer pour un kebab tard dans la nuit (non, pas de quick à 9h du matin non plus)

6/ récupérer une casquette des bars en trans pour son pote atteint de calvitie précoce

7/ convaincre un couillon de ne pas rentrer chez maman en voiture

8/ aller à la piscine Saint Georges samedi après-midi pour la pool party

9/ être interviewé par la formidable équipe de blogueurs à la sortie d’un concert

10/ trouver d’ici là une dixième chose inutile mais drôle à réaliser dans les 52 prochaines heures pour arriver à 10 et justifier mon super titre #buzzfeed

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jeudi 1 décembre 2016 / 18 h 07 min

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1 – Quelle a été la pire chose que vous ayez eu a subir?

Félix : Quand les bars refusent de nous servir à boire après nos concerts ! Même ce soir j’crois qu’ils ne voudront pas nous donner à boire.

Joseph : Cet été on a eu un concert à la Bazoge. La veille on avait fait énormément la fête parce qu’on avait joué chez nous aussi sur la côte à Ouistreham, et le lendemain donc on s’est réveillés un peu fatigués. On arrive à la Bazoge, donc au sud du Mans, on appelle le technicien pour qu’il vienne nous chercher devant l’église et tout. Le technicien nous répond « Ouais, j’arrive ». Donc il arrive et nous rappelle » Je suis devant l’église, mais je ne vous trouve pas… ». On lui dit, bah nous aussi on est devant l’église. Alors il nous dit: « mais vous êtes à laquelle d’église? » Et là on lui dit, bah au Mans… » Ah, non, non, non les gars la Bazoge c’est dans la Manche, c’est à dire Coutances… Heu voilà. Donc on s’est retapé trois heures de route. Pas de balance, et puis tu vois ça s’est fini, on jouait en dernier pour un festival, devant de la viande saoule et le concert était horrible.

2 – Jusqu’où êtes-vous prêts à aller ce soir?

Félix : heu…Jusqu’au bu (imitant la voix de Johnny) »

Joseph : Jusqu’à la mer

Félix : Jusqu’au ciel

3 – Quel est votre animal totem ?

Félix : Bah ça a été le bouc, ou les chèvres

Joseph :  Mais maintenant c’est un peu les p’tits minous !

Martin : Ou les rouges gorges, parce qu’on a un morceau qui s’appelle comme ça, et puis on aime bien l’oiseau. Et puis y’avait un mec, comment il s’appelait déjà?

Félix et Joseph : Bah le Rouge gorge !

Martin : C’était un mec qui gardait notre studio de répet, fin un hangar à la campagne. Il était dans un vieux mobile home et il avait une sorte de gorge rouge… Il était tout rouge.

Félix : Et il habitait un peu la nature, et il montait sur sa caravane et ça faisait un rouge gorge.

 

 

 

 

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jeudi 1 décembre 2016 / 15 h 39 min

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Philippe Le Breton: « C’est dans cet immeuble derrière, qui est en train d’être détruit que j’ai fait ma première teuf à Rennes! Je crois même que j’ai vomi ».

 

 

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mercredi 30 novembre 2016 / 20 h 13 min

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Finalement chacun sa technique : les sportifs mangent des sucres lents, les filles passent chez body minute, les futurs mariés se biturent avec leurs potes histoire de se donner du courage. Les enfants font pipi au lit car demain il y a école, les vieux ont la diarrhée la veille des coloscopies, les sous-doués préparent leurs antisèches, les femmes enceintes montent et descendent les escaliers, Parker Lewis synchronise sa montre, la CGT fignole ses slogans le 30 avril, les comédiens répètent une dernière centaine de fois « Panier piano, panier piano… », les businessman préparent leurs valises, les gendres vont chez le coiffeur avant le poulet/scrabble du dimanche midi et Hillary croise les doigts !

C’est une combinaison de tous ces petits riens qui font du lendemain un jour remarquable, demain c’est l’ouverture des Bars en Trans 2016.

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