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Site Bars en Trans
dimanche 7 décembre 2014 / 6 h 03 min

Il parait qu’il y a des gens qui ont tout donné hier soir, qui se sont asthmathés la tête à coup de pintes sur Success, de gin tonic sur Adam Wood, et de Red Bull sur Billie Brelok et Beny le Brownies, et bien sûr j’en passe et des meilleures. Alors forcément, motiver les gars qui se sont baladés en lunettes de soleil toute la journée, traînant péniblement leur misère de cafés place des Lices en cafés place Saint Anne en apéro au Ty Anna; et bon ben c’est déjà l’heure des premiers concerts et finalement ils se laisseront tenter naturellement. Car oui, effectivement le temps passe bien plus vite en festival que partout ailleurs (Interstellar n’a rien inventé).

Donc pour tous ceux qui ont refusé le premier verre de l’apéro où qui se sont trop rapidement découragés devant l’épreuve d’une dernière soirée arrosée, c’était la grosse fête au Chantier ! Certes on ne comprenait pas très bien pourquoi ils faisaient disjoncter le compteur en permanence, pourquoi les gens rentraient par deux aux toilettes et pourquoi la buvette était sur la scène. Mis à part ces détails de moindre importance, nous avons assisté à une prestation parfaite des trois groupes qui se sont passé le relais tels des athlètes de haut niveau, de Buvette à Flavien Berger on y a vu que du feu !

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Alors à tous ceux qui ont jeté l’éponge parce qu’ils sont trop vieux, trop rabat-la-joie, trop fatigués de la veille, trop pas dans l’ambiance, parfois il faut savoir se faire violence rien que pour accompagner ceux qui vont jusqu’au bout et qui donnent tout, je dirais que c’est une question de respect de la fête, de la joie et des gars qui ont tout oublié de la soirée d’hier et espèrent se souvenir de ce soir.

 

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dimanche 7 décembre 2014 / 5 h 03 min

Après mon dur labeur des bars en trans, une idée lumineuse me traverse la tête, et si j’allais boire une petite mousse chez Martine. Juste une !

Mais le drame est proche, cette petite excursion en terre amicale se transforme vite en piège. Accompagnée de la douce chaleur de son radiateur, je me sens happée par son canapé comme un papillon de lumière de Cindy Sander dans une toile d’araignée. Sauf qu’à un moment, mon cerveau me demande, qu’est-ce que je fous encore là ?  A cette heure ? J’vais être à la bourre demain matin, j’ai encore plein d’interviews à retranscrire dans la journée.

Un courage digne de Bruce Willis dans Armageddon monte en toi, et hop, tu es sûre de la route du retour. Et à partir de là, un nouveau monde s’ouvre à toi ! La jungle de Rennes après la tempête sanitaire des Bars en Trans.

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Et ouais cher public, pour que ta ville soit propre, un ballet digne du Lac des cygnes de Tchaïkovski ou encore Jim Carrey s’installe vers 5h à 6h. Des nettoyeurs (heureusement, pas les nettoyeurs du film Nikita) maîtrisent le camion balai comme des pros. Après ce chef-d’oeuvre visuel de valse de canettes, les rues sont propres !

Et ainsi, le prochain apéro dans tes rues préférées sera chaste de tout passé, et permettra ainsi de te projeter vers de nouvelles aventures !

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dimanche 7 décembre 2014 / 4 h 35 min

singe en hiver

« En fait moi je suis plus princesse quéquette que princesse paillette. »

« Non mais là il faut baisser, le son est coin coin » (un ingénieur du son belge)

« J’étais sûr que c’était toi, j’ai entendu ton rire dans un périmètre de 30 mètres. »

« Qui a perdu son bonnet ?  »

Durant une escapade de potes, un mec vomit, ses amis se mettent à crier « La barrique fuit les gars, faut faire quelques choses. »

« J’ai des amis poneys. »

« Moi j’ai des bières de Carrefour dans mon sac, ah bah tiens y’a un Carrefour là, on va en acheter d’autres ? »

« Ouah j’en tiens une couche !!! »

Un mec montrant son chien « Tu vas être bon comme kebab. »

« Un petit peu lourd ce repas… J’m’en fous, j’vais le vomir. » [Membre des l’équipe]

« C’est pas attaché de presse de dire bonjour, c’est la politesse. »

 » 3 x 5min….Ca fait 5min »  » Non 3 x 5min ça fait 15min »

« Oh lala pffff…prendre la navette, aller s’peler les miches dans les halls, écouter des tucs avec de la lumière partout…Boaaaaa j’sais pas si j’ai la motiv’, j’crois que j’vais aller m’coucher, la honte »

 

 

 

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dimanche 7 décembre 2014 / 2 h 43 min

Une vidéo publiée par @barsentrans le

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samedi 6 décembre 2014 / 21 h 45 min

piscine

Du bord de la piscine, des cabines, des tribunes ou du bassin, il était possible de voir Santa Cruz à la Piscine Saint-Georges. 33 mètres de longueur. Un seul type était venu pour le chrono : en 5 chansons, il avait fait 10 longueurs l’enfoiré. On voyait son bonnet bleu s’agiter autour des transats et des frites. On le félicite pour la couleur de son bonnet, c’était très raccord avec les mosaïques d’Odorico. Le gars qui a tout prévu quoi ! D’ailleurs dans le tonnerre d’applaudissements de chaque fin de chanson, je pense que quelques claps peuvent lui revenir…

J’aimerais bien par contre insister sur un point : qu’il soit bien clair que cette après-midi piscine ne compte pas comme une après-midi sportive. Qu’on me fasse pas croire que statique sur sa frite dans une eau à 30°C, on brûle des calories.

Bon alors au milieu des baigneurs, des baigneuses et de la foule, y’a un mec qui a débarqué avec un col fourrure renard d’un blanc immaculé. C’était merveilleux, sans rire. Parce que les sous-sportifs des bains Saint Georges et les musiciens en feu, on imagine peut-être pas, mais franchement ils balançaient du 100°C dans l’air. 100°C avec un col fourrure renard le type !

A 18h, je suis passée au Ty Anna. J’ai croisé un gars qui avait l’air de connaître tout le monde. Et alors il s’est dit que je devais sans doute faire partie de son cercle élargi. Il avait l’air sympa, il avait plein de choses à dire mais ça ressemblait franchement, de son côté, à ÇA. Alors bon, on a quand même réussi à boire un demi ensemble au deuxième, j’ai préféré rentrer pour partager cet joli aprem avec vous.

 

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samedi 6 décembre 2014 / 21 h 15 min

Petite rencontre autour d’un café. Votre fidèle serviteur cherche la Bagarre (la blague sponsorisée Laurent Gerra).  Ils se placent autour de la table comme des membres du Fight Club attendant leur tour. De gauche à droite, nous avons Cyril, Mousse, La Bête, Tom Loup et pour la présence féminine Emma.

Bagarre

Rentrons au coeur de la bataille !

1. Faisons un petit effort d’imagination et plaçons nous dans votre pire concert vécu ou imaginé ?

La Bête : On l’a vécu ici à Rennes, à l’Antipode en septembre, on faisait la première partie de FM Belfast, et on venait juste de changer de matos. On s’est tous retrouvé comme des couillons à paniquer sur nos instruments. C’était un peu une répèt à ciel ouvert.

2. Vous l’avez senti que c’était de la daube ?

Tom Loup : Ah ouais, c’était un peu à l’ancienne, façon ancien groupe de rock.

3. Quel groupe vous hérisse le poil et vous déclenche de l’urticaire? 

Mousse : Gangnam style de Psy.

La Bête : Natalie mon guide de Gilbert Becaud ou encore Santana avec ses premiers riffs de guitare.

Cyril : Toi tu avais ton style moi j’avais mon style (ndlr :  Dusty men de Saul feat. Charlie Winston).

4. Votre pire soirée ?

Emma : En fait quand c’est bien, tu t’en souviens pas !

Tom Loup : Les pires soirées, y en a plein, plein tout le temps, et ça peut devenir de bons souvenirs. Tu passes au travers d’elles et souvent tu te sens plus fort après. Mais sinon au 40 ans du Gibus, j’avais 16 ans, j’ai vomi dans la pissotière !

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Illustration typique afin que le lecteur saisisse le concept.

5. L’interview la plus nulle à part la mienne ?

La Bête : Au Cargo, le mec était bourré, il parlait fort et il nous demandait « Vous faites des groupes ? ».

Mousse : Ouais, on lui a répondu qu’on faisait des groupes tous les jours.

Cyril : En fait c’était la pire et la meilleure !

La Bête : Ou à Nördik Impakt, le mec voulait nous emmener voir ses potes, qui voulaient pas bouger. Ils étaient complètement foncedés.

Emma : Mais au final l’article rendait bien.

6. Petite blague d’une lourdeur sans précédent, hier soir, Baston était présent aux Bars en Trans, je suppose qu’on vous en parle tout le temps en ce moment ?

Emma : Ils  viennent de nous poser la même question à la radio Ferarock, on les connait pas trop.

7. La pire question d’interview possible ?

Emma : Pourquoi nous chantons en français, on en marre.

8. Et vous répondez quoi ?

La Bête : Bah si tu continues, je jette ton blackberry dans les chiottes.

Tom Loup : La chanson c’est comme le porno, c’est meilleur en français !

9. Sur cette chouette punchline de fin, les bars en trans en quelques mots clefs ?

La Bête : Revanche.

En conclusion, le groupe a envie d’en découdre avec Rennes et faisons leur confiance. Après, avec un nom de groupe comme Bagarre, on ne s’attend pas à moins. Laissons le groupe faire la photo de groupe dans un lieu qui les inspire. Afin de rester dans le délire Scato-Uro, nos amis de Bagarre choisissent les toilettes. What else ?

 

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samedi 6 décembre 2014 / 18 h 42 min
samedi 6 décembre 2014 / 17 h 45 min

Après un concert qui a fait vibrer plus d’un tavernier, j’aperçois un petit bout de femme traversant la foule avec une boite de disques. Mais c’est elle, Billie Brelok discutant avec une fan qui présentait un sourire jusqu’aux oreilles. J’attends sagement la fin de la discussion, puis je me rue vers elle !

1- Salut, alors tu pourrais me faire un petit topo de ton concert au Backstage ?

Billie Brelok : La scène était chouette, en mode bar mais on a joué sur un balcon.

2- Et tu penses que les spectateurs étaient spécialement pour toi ? Ou juste que tu jouais dans leur bar préféré ?

Billie Brelok : Avouons-le, c’est encore rare les gens qui s’intéressent à mon travail. Je suis justement là pour faire découvrir mon travail. Les gens se baladent de bar en bar, c’est ça qui est cool. Il y a la dimension apéro, les gens viennent surtout découvrir des groupes.

3- Qu’est-ce qui t’a plu dans la relation avec les gens ce soir ?

Billie Brelok : Le public est venu me donner du temps, ma chance, j’essaye de m’appliquer dans mes textes.

4 – Justement, en parlant de tes chansons, à l’écoute de quelques minutes de ton concert, on comprend vite que tes textes sont engagés, je me trompe ?

Billie Brelok : Pas du tout, par exemple, dans une de mes chansons (Conga Nova), je parle de Cara Malca. Une région au Pérou où une mine d’or a été découverte, et l’exploitation de cette mine justifie qu’on empoisonne le paysage et les gens.

5 – Tu veux leur donner un porte-voix ?

Billie Brelok : C’est eux qui me donnent la parole.

6- Bars en Trans en un seul mot ?

Billie Brelok : Découverte, une première en Bretagne et pourquoi pas pour une fois jouer le rôle de spectateur.

7 – (Cette interview devenant bien trop studieuse, je me lance dans LA question du moment.) Je te préviens petite question pourrie… Bientôt Noël, petite lettre au Père Noël pour ta future carrière ?

Billie Brelok : Qu’il s’occupe des autres, moi ça va. Ce qu’il faut, c’est du travail, j’attends rien du sapin.

Sur ces mots, je laisse l’artiste profiter de sa pause bien méritée. Au final, ce petit papa Noël peut retourner avec son traîneau faire le tour des Bars en Trans, Billie Brelok fera sa place sans lui.

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samedi 6 décembre 2014 / 17 h 25 min

Pâte à Films

L’équipe de Pâte à Films qui réalise chaque jour le teaser hors les murs de Bars en Trans avec le Laboratoire de Curiosités

Laboratoire de Curiosités

 

 

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samedi 6 décembre 2014 / 17 h 00 min

Déjà 47 heures de passées aux Bars en Trans.

État stable, mais légère présence d’alcool dans le sang. La fatigue commence à nous gagner, mais on tient le coup. On n’a même pas encore attaqué la Braou – le défi sera de carburer uniquement à la bière. On n’a pas des vies faciles, mais il faut savoir se challenger et viser toujours plus haut.

Niveau challenge, en deux jours j’ai déjà plus de concerts à mon actif que sur toute l’édition précédente. Côté musique on est donc bien, avec hier soir la jolie pop d’Agua Roja dans un Dejazey plein à craquer, suivi du concert de Beny le Brownies devant un public un peu clairsemé au Backstage. La vraie prouesse d’un artiste de plus d’1m30 au Backstage étant de toute façon de tenir le concert plié en deux sous le plafond.

Mais comme on ne fait pas des festivals juste pour la musique, je décide ensuite de me promener un peu pour tâter l’ambiance. Et je vous le demande, où êtes-vous, amis rennais? Les rues me semblent bien vides cette année. Je n’ai encore aperçu personne vomir / dormir dans la rue / baigner dans son sang / agresser un agent de la police / se faire mordre par un chien ou le punk qui l’accompagne. Déçue, déçue, déçue. Pour me remonter le moral je me dirige alors vers le Gasoline. Alors ok, le Gasoline ne fait pas partie des Bars en Trans. Mais quand on cherche la décadence, le Gasoline ne déçoit jamais. A peine arrivée un homme édenté me hurle « de la coke et des putes ! » : voilà, on y est ! Je prends ma dose de pogos et de bière tiède, et me voilà requinquée. Direction la rue Papu et ses afters de légende.

A ce moment de l’histoire, je sais que vous, nombreux lecteurs, êtes taraudés par une seule question : y a t-il de la coke et des putes rue Papu? Nous n’avons pas la réponse. Néanmoins, nous savons que d’étranges et interminables conciliabules ont lieu dans les toilettes, au mépris de tous ces pauvres gens ivres et de leurs vessies sur le point d’exploser. Ces personnes n’écoutent rien ni personne et semblent discuter de problématiques qui pourraient bien changer la face du monde – ou juste de drogues. Alors, qui sont-ils? Les gourous d’une secte, de simple dealers, des illuminatis ? Nous vous promettons d’enquêter sérieusement ce soir afin que vous puissiez trouver le sommeil.

En tout cas, aujourd’hui il fait beau à Rennes, la ville a été nettoyée de ses vices et péchés nocturnes et le marché s’est déroulé comme si de rien n’était. Bonjour Rennes !

 

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samedi 6 décembre 2014 / 16 h 15 min

 

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Pas un nuage dans le ciel (ou des tout petits).

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samedi 6 décembre 2014 / 16 h 03 min

pro

Une fois n’est pas coutume nous avons décidé de suivre un animal dont le comportement demeure toujours un grand mystère : le pro en festival. La communauté scientifique sait peut de chose sur la façon dont ces mammifères parviennent à survivre en province. Deux biologistes réputés spécialisés dans l’étude éthno-comportementale ont réalisé une expérience inédite et ont suivi plusieurs individus à leur insu en les équipant de colliers émetteurs et d’une caméra infra-rouge. Cet équipement leur a permis de les suivre à la trace et de répondre à certaines questions : comment le pro se déplace ? Comment s’hydrate-il ? Où dort-il ? Où trouve-t-il de l’alcool ? Quelle est la taille de son territoire ? Comment se nourrit-il ? De nombreux aspects de ses agissements restent incompréhensibles. La fréquentation de ce mammifère explose dans la ville de Rennes durant le premier weekend de décembre. On explique ce phénomène par son intérêt pour la musique et la convivialité, cependant on ne perçoit que le sommet de l’iceberg. Nous vous entraînons dans un univers clandestin afin de comprendre comment ce mammifère d’obédience citadine parvient à survivre et à affronter les dangers du monde rural. Ce nouvel environnement va transformer ses comportements de façon surprenante.

Sa très grande capacité d’adaptation lui permet de vivre un peu partout sur une courte période ( 2 à 3 jours), au delà de cette durée il commencerait à être désorienté, à devenir craintif, à se recroqueviller sur lui-même et finalement mourir. La seule chose dont les membres de cette espèce ont besoin c’est un pass gratuit, ce qui leur est vraiment indispensable et l’assurance de pouvoir accéder au plus grand nombre d’activités, même s’ils ne s’y rendent pas. Le deuxième élément fondamental à sa survie serait l’accessibilité à l’alcool, de préférence gratuit, sans cela le Pro a tendance à devenir moins productif, et se fatigue rapidement. Il doit faire face à des conditions de survie compliquées en festival, étant constamment sollicité. Il est tiraillé entre l’envie naturelle et surdéveloppée de se sociabiliser, en règle générale, avec des membres de sa communauté et la curiosité d’élargir sa connaissance en allant écouter des concerts. En règle générale, nous avons constaté qu’il possède une immense propension à céder à son instinct premier : discuter entre pros. Le pro des villes redoute la promiscuité avec l’autochtone, et peine à se mélanger avec la communauté de l’endroit où il se trouve. Très habile de ses mains cette caractéristique physique lui permet de se faufiler partout, dans toutes les villes où il se rend, il se débrouille vraiment très bien en passant  pratiquement inaperçu. En plus il est omnivore et ne suit pas de régime alimentaire strict. D’autre part beaucoup d’individus de cette communauté ont les dents élimées, même très jeunes à force de manger n’importe quoi durant les festivals.  Il est contraint de reprendre des forces en lieu sûr, et augmente ainsi ses chances de survie dans un monde truffé de dangers. Il a un sens du touché peu développé en parti parce qu’il craint de côtoyer de trop près les autres espèces peut-être par peur de transmission des maladies ou encore par hygiène. Dans tous les cas, cette étude n’apporte aucune réponse à ce sujet. Sur le plan physiologique, il devient paresseux et prend du poids : son cœur et sa tension artérielle vont en pâtir.

L’élément le plus intéressant que révèle ce pistage d’hier est que son territoire se serait très peu étendu, il s’est rapidement adapté aux conditions climatiques plus rigoureuses qu’à l’accoutumée qu’impose Rennes. On dit souvent que les changements de comportement chez une espèce peuvent entraîner des changements dans son cerveau, cependant nous n’avons pas noté de réelles améliorations cérébrales chez le pro en milieu hostile…  L’animal peut faire plusieurs choses à la fois (répondre au tel, chercher d’autres individus de son espèce, guetter les prédateurs et flairer une nouvelle piste). Pour la première fois une étude permet d’établir un itinéraire précis. On constate que la zone de déplacement du mammifère est très petite, l’émetteur retrace 5 positions seulement en 9 heures : rue Papu / rue saint-Michel / rue Saint Louis, Carrefour Jouaust, rue Papu soit moins d’2,45 km. Mais ce que ce pistage révèle de plus frappant est que le pro ne s’approche pas de l’eau, et ne traverse pas les grandes artères. On sait qu’un animal se déplace en fonction de ses prédateurs ;  il n’a pas besoin de verdure pour survivre, il semblerait qu’il soit très heureux en ville. C’est bizarre.

En conclusion nos spécialistes se sont aperçus qu’il existait un grand nombre de similitudes entre les pros et les ratons laveurs, les principales caractéristiques que l’on retrouve chez les deux espèces sont d’être des animaux essentiellement nocturnes, capables de se faufiler partout grâce à leurs doigts agiles, opportunistes et faciles à apprivoiser. Tout comme cet animal de la famille des procyonidae, le pro est beaucoup plus malin qu’on ne le croit.

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samedi 6 décembre 2014 / 15 h 23 min

Les blogueuses que nous sommes, se doivent  d’explorer  un maximum de concerts (la seule règle clairement établie en fait), c’est un peu le dark side de nos activités.

Alors ok tu kiffes ta race, donc tu vas boire une petite mousse en attendant tes groupes préférés.

On va gâcher ce précieux temps ! 1,2,3, … Les bières s’accumulent … Tu as même l’impression de toutes les avoir goûtées …

Et puis vers 6h du mat, vient le temps du retour. Tu rentres la tête basse et penaude, mais fière d’avoir accompli ta mission de contemplation musicale, au max tu as vu 2-3 concerts , mais c’est cool ! Tu tapes la route jusqu’à chez toi, tu sens ton lit t’appeler. Le Saint-Graal est proche. Arrivée à ton étage, tu entends les douces basses d’une soirée dans ton immeuble ! Une clef dans la serrure permet de tout saisir en quelques secondes.

Après l’ouverture de la porte d’entrée, tout s’enchaîne, des canettes, des baskets dans l’entrée, … Et oui, juste des potes en after à la coloc ! Logique c’est vendredi ! Pas méchant, même cool, mais m**rde, te taper du Mano Solo à 6h du mat entrecoupé de NOFX, c’est rude !

Q10

En espérant combler ce blog, je pose des questions sur le ressenti des Bars en Trans. La réponse semble si évidente à la vue des nombreuses canettes jonchant le sol, ils ont pris juste un apéro éternel sans bouger un poil de l’appart !

Mais ils ont fait LEURS Bars en Trans ! Et pour dire, un petit regard sur leur historique de Google Chrome permet de valider que la soirée était délire !

 

 

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samedi 6 décembre 2014 / 11 h 56 min

C’est ma première interview. Je suis plus stressée que vous. Je vous trouve supers mais vous êtes grands, non? On se remémore les prénoms (on s’est déjà croisé au Jardin Moderne – impossible de savoir où on en est dans nos relations : connaissances, copains… il connaît le nom de ma mère?).

1. Qu’est-ce que vous pensez de la tour des horizons de Rennes?

Maël : C’est haut et c’est rond.

Yoan : C’est pas confortable  (ndlr : il a dormi dessous à priori – une sombre histoire).

2. Qu’est-ce que vous pensez du fait que dans le journal la soirée de Jeudi des Trans soit en couleurs pour les Transmusicales et en noir et blanc pour les bars en Trans?

Yoan : un geste pour les daltoniens.

3. Qu’est-ce que vous aimeriez qu’on lise sur vous dans une interview?

Maël : qu’on est beaux, intelligents, drôles. Plus sérieusement de lire qu’un mec qui n’aime pas le reggae aime City Kay.

Yoan : j’aimerais qu’on soit comparé à des groupes de scène de musiques actuelles.

4. Rennes en un mot?

NDLR : J’ai eu beaucoup trop de réponses et beaucoup trop de phrases. Alors j’ai décidé de mettre un mot qu’on trouve rarement dans une interview : poularde.

– C’est quoi pour vous une soirée qui envoie à Rennes ?

Maël : soirée Electro minimale à l’Ubu.

Yoan : les soirées où tu étais parti pour rendre un skeud à un pote et puis tu te réveilles tu ne sais pas bien où… tu ne sais pas bien pourquoi…

 

C’est parti, on va voir le concert de City Kay au Mondo Bizarro. On prend un joli vélo star (nous aimerions que l’histoire retienne ce point de détail) et  on débarque dans un endroit complètement décalé avec une vraie scène de concert. Je me demande pourquoi c’est la première fois que je viens dans ce bar. Y’a des flammes et des diablotins sur les murs, je vous jure ! Du reggae au Bar en Trans et qui plus est au Mondo Bizarro, c’est trop original dit un type dans l’assemblée. On a comme l’impression d’être au bon endroit au bon moment. On prend pleins de photos qu’on montrera trop fiers aux copains restés downtown. Et en plus City Kay c’est des mecs trop beaux, trop drôles qui adoreront nos interviews.

6. Un petit mot après le concert ?

« Bon set pour nous au mondo bizarro,

une super écoute du public

Un lieu mythique et une bonne ambaince

Merci

Pierre pour le City Kay Crew !!!!!!  »
City Kay

 

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samedi 6 décembre 2014 / 7 h 08 min

Est-ce qu’on peut parler des casquettes Ibiza sérieux? En fait quand on tape « Casquette Ibiza » dans Google Images, on ne trouve pas grand chose. Quelques casquettes bien sûr – dont beaucoup sont improbables (non mais vous avez vu la casquette fluo?) – mais aussi des types sous des serviettes. Putain Franck Ribéry fume des joints à Ibiza ! T’es sérieuuuux?

Non parce que j’achèterais bien une casquette. Je me rencarde sur la mode : visière droite. J’ai plutôt un visage en largeur, ça me fait paniquer. Oh bordel, je viens de tomber sur des casquettes à longue visière. Imagine le délire : casquette droite longue visière… Parce que ce qui est cool quand tu as une casquette fluo c’est que tu jures un peu à Rennes. C’est plutôt Stetson & co ici avec des petites plumes de canard ou la casquette des Yankees. Alors moi je trouve ça sympa mais comparé à une casquette Ibiza panthère fluorescente steuplaiit.

Ce matin, Rennes ressemblait franchement à Ibiza. Il y avait des mouettes au marché et on avait le soleil dans les yeux. C’était presque trop, on devait quand même plisser les yeux. J’espère qu’il va faire bien froid et humide ce soir, qu’on retrouve le Rennes des beaux jours.

 

 

 

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samedi 6 décembre 2014 / 5 h 23 min

Ambiance post-concert, vient le temps où les interviews sont un poil coton, si on veut garder à l’esprit de ne pas faire chi** l’artiste. Mais allons-y, il va fumer une clope, je tente ma chance. Par chance, il a besoin de feu, VAMOS !!!

Quelques questions d’une bêtise très puissante !

1. Et alors la route pas trop relou ? Le public t’as bien reçu ?

Remo : Après 8h de route, et un pneu crevé, on a été super bien reçu. Les gens ont été supers, mais surtout très réceptifs.

2. (A ce moment, dans la tête du blogueur, tu te dis, zut (en fait m**de), ce mec à l’air bien cool, j’vais tenter de le pousser dans ses retranchements). Restons dans l’ambiance post-concert. Après ton concert, un cocktail ?

Remo : Un bon wiskhy Coca, dédicace à Samy !

Quid de ce Samy ? De nombreuses questions restent ouvertes ? Est-ce une métaphore sur Samy Naceri dans Taxi ???

3. Bon revenons à ta musique, parce que c’est un peu l’excuse principale de notre conversation… Perso, je trouve que ta musique est très imagée. Si on fouille un peu dans ton univers, on trouve des mots clefs pour chacun de tes titres. Tu aimerais faire de ta musique la BO de quel film ?

Remo : Solaris ou encore Shining, les longs plans séquences et intenses sont mes préférés. Mais j’adorerais travailler avec des réalisateurs.

4. Ok on a le synopsis, mais maintenant place au casting. Tu auras besoin d’un acteur représentatif pour porter ta musique ?

Remo : J’aime bien les acteurs russes …

5. Du genre Poutine ?

Remo : Pourquoi pas, surtout quand il fait du cheval torse-nu …

6. Bon ok, on a été au maximum de l’interview. La clope se finissant, je tente de lâcher la dernière question la plus complexe de la conversation. Et Rennes en un seul mot ?

Remo : Convivialité ! Je connais bien Lille, il y a une super ambiance et je pense que Rennes-Lille même combat.

Tirons un bilan de cette interview très consensuelle… Plus que la création d’une ligne TGV Lille-Rennes en 2h, tout ceci semble obscur. En fait, discuter avec un artiste (admettons-le qui t’impressionne [Captain groupie dans la place]), reste une discussion super incongrue entre deux bières ou deux clopes. Mais surtout c’est une conversation de gens qui se rencontrent et qui divaguent autour d’une petite mousse.

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samedi 6 décembre 2014 / 5 h 03 min
samedi 6 décembre 2014 / 4 h 35 min

Galette saucisse : plat régional de réputation nationale d’un raffiné sans nulle comparaison

Godinette : apéritif breton, servi dans des verres en plastique

Meule : cyclomoteur

J’ai attrapé accident : de source plus ou moins sûre, cette expression signifierait : j’ai eu un accident

J’ai hâte à : impatience difficile à contenir. Exemple j’ai hâte aux Bars en Trans

J’ai du goût pour : avoir envie

Le Vélo Star : vélo en libre service à Rennes

Toilettes Publiques : service gratuit. Porte cochère, rues, palissades, escaliers, trottoirs, poteaux, bancs, barrières, voitures, devantures de magasins, kiosques, fontaines, réverbères, arbres, arrêts de bus, potelets, feux de circulations, etc…. éclairés ou non.

Valise :  astucieux moyen pour transporter des bières. Dans tout le reste de la France on dirait : pack de bières

 

 

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vendredi 5 décembre 2014 / 20 h 05 min

Great-Mountain-Fire

 

1. Donc vous venez aux Bars en Trans 2014 pour faire la promo de votre album Canopy sorti en 2012…

Alexis : Pas vraiment.

Antoine : On est entre deux…

Alexis : On peut pas dire oui. On peut même dire non. Enfin on fait toute sa vie la promo d’un album en même temps. Canopy est sorti il y a deux ans, c’est pour ça que c’est difficile de parler de promo. Non mais là c’est une date qu’on a acceptée parce que ça faisait 4 mois qu’on avait plus joué, ça fait 6 mois qu’on est quasiment tous les jours en studio et ça fait vraiment du bien, même d’un point de vue artistique, de sortir du studio et de se confronter à la réalité. Donc on a répété il y a 3/4 jours pour préparer ce truc et tout de suite c’est beaucoup plus concret que d’être derrière un ordinateur en studio.

Thomas : Et le fait de jouer dans un bar à une certaine heure, ça crée aussi une ambiance qui est différente des festivals avec minimum 2000 personnes, quelqu’un entend la musique dans la rue et rentre…

2. Et donc Canopy en français ça signifie tout simplement canopée. Pour nos lecteurs illettrés ça veut dire quoi canopée ?

Antoine : Ça représente l’écosystème dans la cime des arbres.

Alexis : C’est tout ce qui n’est pas l’écosystème à même le sol. Mais les choix de nom d’album c’est pas simple. Je crois pas qu’on ait eu d’autre idée. En fait d’un coup on a nommé une chanson et l’album comme ça.

3. Cette année il y a pas mal de groupes belges programmés aux Bars en Trans.

Antoine : Oui surtout ici (ndlr : au Bar’hic). Ils nous ont tous mis là-dedans. Pourquoi ? Parce c’est petit, on a l’habitude des espaces confinés c’est ça ?

4. Vous les connaissez les autres groupes ?

Antoine : On en connaît deux. Même trois. Fugu Mango, c’est des potes. On les a encore jamais vus sous ce nom. Les Robbing Millions on les a jamais rencontrés mais on a plein d’amis en commun. Et puis il y a un groupe qui s’appelle Joy, c’est le chanteur de Venus qui a un autre groupe. Mais en fait en Belgique on se connaît vite tous.

5. C’est si petit que ça la Belgique ?

Antoine : C’est très petit.

Alexis : Il y a une concentration de groupes assez importante du fait que finalement on est dans des villes où il y a moins d’immeubles à beaucoup d’étages comme à Paris donc c’est plus concrètement possible de faire de la musique. Ma théorie c’est que toute la french touch, toutes les musiques comme ça, c’est des musiques complètement d’appartement, des musiques complètement confinées, des musiques d’une certaine intimité d’ailleurs, qui n’auraient jamais pu être créées dans un environnement où on a l’espace de jouer à plusieurs avec un matériel, une batterie, une guitare et tout. On défend vraiment l’idée que l’environnement définit une part de la musique qu’on fait. Non mais ça c’est vrai, c’est une théorie universelle.

6. Et vous avez l’impression qu’il y a une nouvelle scène belge en ce moment ?

Thomas : Il y a une nouvelle scène belge tous les quatre ans.

Alexis : C’est un peu comme le gouvernement.

Thomas : Ça se renouvelle assez et c’est ça qui est assez chouette finalement, il y a ceux qui continuent, qui font leur taf, et il y a des nouveaux et ça se mélange bien.

7. Et c’est quoi la journée d’un groupe programmé aux Bars En Trans ?

Thomas : Nous on a beaucoup roulé, on est venu de loin, on a roulé toute la journée, et on vient de sortir du soundcheck donc on a encore rien vu et c’est toujours frustrant.

Antoine : On est où ici d’ailleurs ? A Rennes ?

Thomas : C’est toujours frustrant quand on a beaucoup de route à faire, on arrive dans une ville et on a tous envie de voir plein de choses et on fait que passer devant en ouvrant une fenêtre et en disant « regarde c’est ça ! », et si on a la chance d’entendre un truc c’est incroyable pendant un quart d’heure, mais pas plus. Çà dans le futur si on peut se le permettre on se prendra du temps pour visiter les villes. Mais c’est un truc qu’on se figure pas du tout, mais le musicien la plupart du temps il voit beaucoup d’autoroutes et d’aéroports et c’est pas spécialement inspirant.

Antoine : Enfin on se plaint pas spécialement non plus hein.

Thomas : Non. On est ensemble et ça c’est l’avantage d’avoir un groupe. Un DJ qui tourne ça doit être assez dur, t’es tout seul tout le temps.

8. Et Rennes, même sans avoir trop vu, ça vous évoque quoi ?

Alexis : J’ai toujours eu la sensation que c’était plutôt en Bretagne que la musique se passait en France. Après c’est peut-être un cliché, du fait de tous les festivals d’été.

Antoine : Il y a plein de musiciens qui viennent d’ici quand même. Etienne Daho il est d’ici non ? Vous êtes fiers ? Ah mais tu viens pas d’ici.

Alexis : Il y a une connexion peut-être aussi avec le monde anglo-saxon qui est historique. Quand tu passes la Loire, t’as vraiment franchi une ère culturelle et musicale. Et ici justement il y a cette sensation d’être inscrit dans le schéma anglo-saxon, dont nous on a parfois l’impression d’être le dernier bastion sud à Bruxelles. Tout le monde musical anglo-saxon qui détermine la plupart des choses qu’on écoute, tout ce qu’on entend, tout ce foin là, tout ça est complètement conditionné par un truc qui en fait est complètement extérieur à nous. On fait plus du tout de bal musette et de spectacles comme on faisait avant, or c’est ça à la base d’où on vient ! Et la culture anglo-saxonne, elle pousse, on essaie de s’y raccrocher en France et en Belgique, avec beaucoup de forme souvent, à mon sens beaucoup d’artifices, et nous on en fait partie. Et il y a un moment où ça passe plus je crois que c’est en Méditerranée. En Espagne ou en Italie, tu peux pas faire ça ou alors il faut être un tout gros nom. Donc la sensation c’est que la Bretagne fait encore partie de ce monde un peu plus nordique pour la musique.

Et dernière question, une question que vous aimeriez qu’on vous pose et qu’on vous pose jamais ?

Thomas : Comment vous vous êtes rencontrés. On nous demande jamais, alors que c’est quand même vachement important. On nous demande toujours c’est quoi le style de musique que vous faites, c’est très difficile de répondre à ça, de se mettre dans une case, alors que comment vous vous êtes rencontrés c’est hyper humain, c’est des histoires de quartier, d’amis d’amis… On nous la pose pas assez souvent.

Alexis : Moi je trouve qu’on nous parle pas assez de l’histoire des chansons. Pas l’histoire du groupe, parce que finalement notre vécu il est dans les morceaux, la substance de notre vécu elle est que dans les morceaux. Surtout les morceaux qu’on a fait c’est des aventures, un morceau ça peut être une aventure de plusieurs mois. Et je trouve ça c’est souvent chouette à raconter. Mais peut-être que pour ça il faut avoir un best-of. En fait on devrait commencer par un best-of.

C’est peut-être un peu prétentieux.

Mais justement, c’est ça qui est bien, il faut être trop prétentieux.

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vendredi 5 décembre 2014 / 19 h 28 min

Jäger

Question du jour :

Selon vous, combien de bars Rennais sont munis de cette merveilleuse machine?

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vendredi 5 décembre 2014 / 17 h 59 min

Dans l’attente interminable d’une interview avec Great Mountain Fire, qui n’en finissait pas avec ses balances parce que leur ingé son trouvait le son coin coin (dialecte belge, nous supposons), j’ai bavardé avec Bel Plaine.

 

Bel-Plaine

1. Qui est qui ?

Morgan : Morgan Renault, guitariste chanteur

Antoine : Antoine Blond, guitariste chanteur également.

Morgan : Y a que des guitaristes chanteurs dans ce groupe, du coup ça fait des trucs horribles, ça part dans tous les sens.

Antoine : Et on est accompagnés de Kenzo au clavier, Jérôme à la basse, et là pour cette date on a Ben, qui est notre nouveau batteur.

Morgan : On a un peu l’impression qu’on est un orchestre là…

2. Et vous avez déjà joué en Bretagne ?

Antoine : Non ! C’est notre première date en Bretagne.

3. Elle était nulle cette question – en même temps j’ai rien préparé.

Un copain à eux un peu désagréable : Elle est vraiment pas professionnelle cette fille.

Antoine : Non mais si on peut te donner juste une phrase d’actu, on est lauréat Paris Jeunes Talents de l’an dernier, on a signé sur le label Cinq 7 et chez Wagram Publishing, et chez W Spectacles aussi. Et on est en train d’enregistrer notre premier album avec Julien Delfaux, qui a travaillé avec Woodkid, Phoenix… Et donc on est tout le temps en studio et là cette date c’est un peu exceptionnel.

4. Et quand vous êtes en tournée, vous avez l’habitude de jouer dans des bars ?

Morgan : Ça fait longtemps qu’on l’a pas fait. Au début, quand on s’est rencontrés avec Antoine, ouais, les deux premières années on a joué que dans des bars, bon ça fait super cliché 19ème siècle mais on a beaucoup joué à Montmartre. Et puis les fêtes, les mariages de potes, bar mitzvah… Enfin moi je suis d’obédience catholique donc plutôt pour des communions en fait. Mais bar mitzvah occasionnellement, pour les amis. Mais ces plans là, on en a fait énormément au début et du coup on est super contents de jouer ici. Et puis je trouve qu’à Rennes ça va trop bien avec la ville.

5. Justement, ça vous évoque quoi Rennes ?

Morgan : Moi Rennes ça m’évoque des gens sympas, la fête. Et des vieilles pierres, mais jolies.

Antoine : Et des gens avec des barbes.

Morgan : Et le dynamisme, le bruit. Du bordel, mais un joli bordel. Je connais un peu parce que je suis d’Angers. On est pas des vrais parisiens.

6. Comme tous les parisiens en même temps.

Morgan : Exactement. Et du coup ça fait trop plaisir parce que c’est la première fois qu’on joue à Rennes et qu’à Rennes il y a un délire comme ça.

Antoine : Moi je suis hyper content alors que je suis malade.

Morgan : Normalement quand on a la grippe on fait la gueule, mais Bel Plaine c’est un groupe qui ne fait jamais la gueule.

Antoine : Avant on avait un autre groupe où on faisait tout le temps la gueule mais ça nous faisait chier alors on a changé le projet. C’était avec Jérôme (ndlr : le bassiste qui dort à moitié à côté). Mais on l’a quand même gardé, il est encore en formation.

7. Et la prog des Bars en Trans, vous en pensez quoi, vous nous conseilleriez quoi ?

Antoine : Alors j’arrive pas à prononcer leur nom, mais on aime beaucoup Agua Roja. J’adore la voix de la chanteuse.

Morgan : Great Mountain Fire. Et pas parce qu’ils jouent avec nous, mais ce qu’on a écouté c’était super, et on en a entendu beaucoup de bien.

 

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vendredi 5 décembre 2014 / 16 h 03 min

Tof Comptoir

« Franchement, il ne fait pas si froid que ça….On est en décembre tout d’même »

« Mais y’a du Rhum dans le p’tit vélo? »

« Aqmé au Mondo Bizarro, sérieux! Ils existent encore eux? »

« Laisse tomber c’est blindé au Bar’Hic »

« Mais je te jure, le chanteur de Radio Elvis est trop sexy »

« Oh les deux crépues là-bas, téma les cheveux qu’elles ont » (au sujet de deux de vos hôtes pourtant fort bien coiffées)

« C’est quoi Antoine Antoine Antoine? » « Jsais pas, avec un nom comme ça sûrement un truc de pop chiante »

 

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vendredi 5 décembre 2014 / 13 h 30 min

Moi j’aime bien la magie.

Ces incroyables tours de passe-passe que l’esprit humain tente de s’expliquer, mais que l’on préfère qualifier de diableries spectaculaires. Et bien vous savez quoi, j’ai assisté à des événements que je ne saurais clairement interpréter : oui ! j’ai été la victime d’une troupe de magiciens !

L’agression à eu lieu hier soir, entre 21h30 et 22h00, devant l’artiste assoiffé. Ils étaient trois, un très grand, un petit à moustache et un moins grand avec un œil de verre. Ils avaient de très grands doigts qui s’agitaient dans tous les sens. Je pense pouvoir faire une identification au commissariat sans encombres. Ces êtres sans foi ni loi qui s’amusent à se jouer de vous, nous ont sauté sur le poil pour nous exécuter une de leurs mascarades de rue. Munis de cartes magiques, car c’est bien de cela qu’il s’agit,  ils riaient à gorges déployées en nous faisant choisir des cartes, les mélanger, les re-choisir. Tout ce bazar pour qu’un portefeuille s’enflamme sous nos yeux, ce qui a grandement excité un chien du nom de Marcel qui squattait le bar, ce dernier s’est rué sur nous pour nous bondir à la carotide. Ces escrocs de la prestidigitation nous ont ridiculisés, car bien entendu je n’ai rien compris à leur filouterie, Marcel a déchiré ma veste et les badauds (enfin les complices) qui ont assisté à la scène ont applaudi ; c’est le pompon ! Alors je ne veux plus me taire comme tous ces inconscients qui persistent à croire que les magiciens sont inoffensifs. Il est très dangereux de déambuler dans les rues de Rennes par ces soirs de Décembre :  la menace est permanente.

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vendredi 5 décembre 2014 / 12 h 47 min
vendredi 5 décembre 2014 / 5 h 45 min

Tu vas avoir un pass pour tous les concerts : Vermeilleux ! Alors je vais partir à 18h, j’irai au Bar’Hic, ensuite pouf pouf La Place. 4 concerts en 4h. Une organisation de maître, je ne vous dis que ça. 22h Resto. 23h ça repart. Minuit au Dejazey (pour une fois que j’ai une excuse pour y aller …). Galette-saucisse à Papu et l’affaire est dans le sac. Les bains de foule, je les ai eus ! Les jets de bières, c’est fait ! Il ne manquait pas grand chose : juste quelques notes supplémentaires au Dejazey…

18h : Pot rue Papu. Vin rouge et gourmandises. Je pars avec une heure de retard au bar. Mais hé malin, Las Aves repassent plus tard dans la soirée. J’ai le cœur léger et la conscience apaisée.

19h30 : Bar’Hic. Vide. Entre deux concerts. Petit Loupé. Je garde la face et je file à La Place. Vide. Entre deux concerts. Bière? Bière.

21h : Je reprends le dessus : Las Aves au Bar’Hic. Ça remue des cheveux. Ça saute en sneakers. Et franchement ça a de la gueule. On aime la voix cristalline de la chanteuse. On essaiera discrètement demain de l’imiter, seule devant sa glace.

21h30 : Radio Elvis. C’est beau, pour les yeux, pour les oreilles. On est littéralement bercé.

La suite ne sera plus reportée chronologiquement : aucune cohérence, des passages furtifs dans quelques bars et des ratés, oui des ratés. Mais toujours des inattendus (il y avait quand mêmes des gars déguisés en marsupulami au Ty Anna), de la bière et de l’ambiance. Ashkabad, du Dub, c’est très adapté à une fin de soirée. Ça remue et ça envoie. Fin de soirée? Nooon, bien sûr que non. Je finirai ma soirée au Deja. Alors pour le coup ça ressemblait bien à une fin de soirée. Une arrivée après la bataille très maîtrisée. Deux notes et des gens qui sortent. Mais on a demandé aux gens ce qu’ils en avaient pensé et tous, sans réserve, ont adhéré. Alors j’ose le dire : Two Bunnies in Love c’est de la bombe !

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vendredi 5 décembre 2014 / 3 h 32 min

Toi le jeune! Tu étais au bar au Trans du jeudi, tu aimes la musique, tu aimes ton ampli plus que ta mère et tu voudrais faire de la musique ta vie … MONTE UN GROUPE!
Tu as déjà ton groupe avec ton pote Bertrand à la batterie, mais parfait! Maintenant, étape essentielle, un nom de groupe… Pas facile, tu devras le porter longtemps…
Juste par ce nom, tu devras faire crier des foules entières. Et pas de faux pas, ton groupe de punk rock aura du mal à survivre avec son doux « Les chatons mignons de Brest ».
Première idée, si tu as un égotrip gonflé aux stéroïdes, tu prends ton nom et tu rajoutes « and band », mais pas sûr que les autres membres vont apprécier ton délire…
Alors regardons la concurrence présente ce soir au Bars en Trans. A ma gauche, nous avons les fans de Elvis (Date with Elvis et Radio Elvis) et dans l’angle opposée les inclassables (Minou ou encore Cotton Claw). Le choix s’avère bien compliqué… Personnellement, ma palme reviens, pour leur originalité à  » John & the volta ».

Mais n’oublions pas, le nom de groupe c’est cool, mais heureusement (ou non …), on te jugera sur ta musique.
Sur ces doux conseils, je te laisse toi et ta guitare retourner à tes tablatures qui, espérons le, t’ouvrirons les portes de la première partie de Johnny au Bataclan.

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vendredi 5 décembre 2014 / 2 h 31 min

C’est parti. Il fait froid, il pleut un peu, mais quoi, on est à Rennes ou bien?

Pour attaquer, j’ai décidé d’écouter cette petite voix qui me disait de sortir de ma zone de confort : je suis allée direct au Kenland. Voir un concert, si si. VOIR UN CONCERT AU KENLAND LES GARS. Le bar où tu t’imagines pas trop trop aller voir des concerts, ou alors un truc de musique traditionnelle irlandaise chelou.

Mais je dois vous avouer quelque chose : depuis que le Kenland a intégré les Bars en Trans, je le vois d’un oeil différent : enfin un bar où tu peux entendre ET voir un concert durant les Bars en Trans, où tu as de la place pour danser, où si tu sens que ton voisin est un peu tactile ce ne peut pas être un accident. Donc je voulais aller au Kenland voir John & The Volta, et puis en plus le programme disait « pop aérienne à fleur de peau portée par une voix cristalline » et je trouvais ça vachement joli.

Évidemment, j’ai eu un peu de mal à me mettre dans l’ambiance, parce que de la pop aérienne au Kenland, c’est un peu comme la Compagnie Créole à la Philarmonie de Paris – m’enfin ce n’est que mon avis. Il m’a fallu passer outre la chaussette de Noël géante suspendue au dessus du batteur et croyez moi, ça n’a pas été facile. Mais pour de vrai, c’était drôlement joli. Le chanteur est tout mignon, il porte un t-shirt échancré et des mocassins vernis, se passe la main dans les cheveux beaucoup trop souvent pour être déjà allé dans un bar comme le Kenland et chante avec la voix de ta petite sœur. Bon on dirait pas comme ça parce que je décris hyper mal mais c’était très beau et c’est vrai que c’était aérien, tellement qu’à un moment je ne voyais même plus cette chaussette (une sacrée chaussette de Noël pourtant, allez donc voir par vous-même). Ensuite j’ai fait plein d’autres trucs que je ne vous raconterai pas, soit parce que c’est pas intéressant – genre j’ai mangé – soit parce que c’est la lose – genre j’ai raté plein de trucs mais hé, toi aussi, fais pas semblant on sait où t’habites. Toujours est il que je suis même revenue au Kenland pour voir la fin du set de Gaspard Royant, bien plus adapté au lieu : énergie, spectacle, interaction avec le public toussa toussa. J’ai même vu des gens jouer avec l’étoile de Noël (je vous ai parlé de l’étoile géante? on rigole pas sur la déco de Noël au Kenland). Bon du coup il y avait du monde et pas trop de place et c’était presque moins bien mais bref.

Une bien belle première soirée pour se chauffer : le week-end, ça commence demain, le jeudi c’est de la blagouze. Nous, on est prêts pour la suite.

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vendredi 5 décembre 2014 / 2 h 03 min
jeudi 4 décembre 2014 / 23 h 03 min

On m’a toujours conseillé de faire du sport, ne serait-ce que pour développer son esprit d’équipe et sa pugnacité. Après plusieurs déroutes d’activités en tout genre du volley au curling en salle en passant par le badminton – du reste sport décourageant tant la suprématie asiatique y règne –  je ne savais plus exactement à quel saint me vouer. J’ai alors entrepris des recherches actives et documentées sur la culture physique,  tant la perspective d’un galbe du corps et de l’esprit persistait dans mon esprit. Au détour d’une conversation entre chicks, on m’a expliqué le concept de ce sport tout à fait intéressant qu’est la barre au sol, sachant que sa création en 1937 est dû à l’impossibilité pour le professeur de danse de fixer la fameuse barre d’échaument au mur du bâtiment. Et paaaffff la barre au sol était née, car ce que nous ne pouvons pas faire debout, pourquoi pas le faire couché !

Il ne me restait plus qu’à choisir un cours, payer mon adhésion, mettre des grosses chaussettes de danse (parce qu’il ne faut jamais négliger le style) et les portes de l’aérobic moderne s’ouvraient à moi. Ce ne fut pas une mince affaire, tous les créneaux étaient déjà pris, plus un seul cours de libre pour les débutants, la vie est un combat je ne lâcherai pas l’affaire, il s’agit d’une première épreuve de persévérance inhérente à la pratique de tout sport. Encore une fois j’ai cherché dans tous les sens afin d’accéder au Graal de ce sport devenu en quelques semaines une véritable obsession. On me l’a toujours dit, oui, parce qu’on me dit beaucoup de choses : de la persévérance naît le succès…Bon on repassera pour le succès en tout cas j’étais bien décidé à me muscler les fesses, alors j’ai élargi mes recherches, si je ne pouvais pas faire de barre au sol peut-être pourrais-je faire de la barre quelque chose. Je suis alors passée de découvertes en découvertes, j’ai étudié la torah pour les bar mitzvah mais  je me suis aperçue que j’étais déjà trop âgée pour être sélectionnée; j’ai trouvé cette activité quelque peu élitiste. Je pensais m’approcher du but lorsque j’ai débusqué l’existence des barakis, ils me semblaient bien proches de ce que je recherchais, leurs accessoires de pratique étant le survêtement et les manèges. Malheureusement, je n’avais pas suffisamment économisé pour l’affaire, une fois de plus j’ai été contrainte d’aller voir ailleurs, semaines après semaines, mois après mois. Tous mes amis avaient déjà commencé leurs sports, et semblaient plus épanouis que jamais. Devant ce constat d’échec à répétition,  j’étais à deux doigts de jeter l’éponge lorsqu’une dernière lueur d’espoir m’est apparue… On m’avait bien briefé : « Tu verras, tout est une question de préparation » J’avais besoin d’un pull très chaud, d’une paire de baskets très confortable et si possible fourrée en moumoute, d’un bonnet, d’un paquet de milky way et d’un billet de train pour Rennes.

« Tel va chercher de la laine qui revient tondu » / Don Quichotte, à défaut d’exercices au sol sans barre, j’ai trouvé les Bars en Trans.

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jeudi 4 décembre 2014 / 21 h 05 min

cotton claw celevna

Oxymore .n.m : Figure de style qui consiste à placer l’un à côté de l’autre deux mots opposés, exemple : Cotton Claw ( groupe composé de Yoggy One, Zerolex, Zo aka La Chauve souris et Liléa Narrative).

1. Dissonante symphonie : on pourrait définir notre style comme électro, house, club, feutré, analogique

2. Doux violent : individuellement on se décrirait ainsi

Yoggy one : un rat de laboratoire

Zerolex : un jeune marsupial

Zo aka la chauve souris : un oiseau de nuit

Liléa Narrative : un rhum arrangé

3. Aller-retour : nous venons tous de Besac, Bestown, Besangeles

4. Sobriété festive :

Ze Rolex : c’est-à dire quand il n’y a pas d’alcool?

Zo : je dirais un voyage en voiture, ça c’est sobre et festif à la fois

Liléa Narrative : Peury s’éveille, et ouais !

5. Honnête voyou : Nos ambitions ce serait de tourner beaucoup, pourquoi pas faire Taratata !

De gérer nos ambitions, continuer à faire de la musique comme on l’aime et d’en vivre.

6.Illustre inconnu :

Yoggy One : moi j’ai un artiste fétiche : James Holden

Ze Rolex : Dorian Concept (à prononcer concept en anglais)

Zo : The Doors

Linéa Narrative : Les musclés

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jeudi 4 décembre 2014 / 20 h 03 min

« J’étais partie ce matin au bois, pour toi mon amour, pour toiiiii. Cueillir les premières fraises des bois, pour toi mon amour pour toiiiii. » C’est doux. Ça absorbe les folies de la veille. « Au boiiisss lallalallalala laaa ». J’entends les premières notes de la chanson « Au Bois de Saint-Amand ». Trop cool ! « Y a un arbre, je m’y colle… poupoupou ». Je ne marche plus, je saute. Pas de bourrée. Changement de pied. Saut de biche. Déboulé. Demi-plié eeetttttt glissade. Quel final, mais quel final bordel !

Voilà, on y est : rue Papu. Y’aurait pas des fraises dans le coin?

 

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jeudi 4 décembre 2014 / 20 h 00 min