Le marathon est lancé. Après un bref showcase en après-midi d’Arthur Ely, dont l’attitude est à la hauteur des cheveux, les réjouissances commencent au 1988 live club.
Quand certains privilégient les petits fours et autres substances désaltérantes en sous-sol, le public est d’abord clairsemé pour le set de Camp Claude.
Cheveux vert turquoise, pantalon en cuir et chemise parsemée de cheveux rouges, voix douce sur sourire juvénile, Diane s’avance. Le trio, également composé de Mike aux claviers et Leo à la basse, s’est adjoint les services de Anne à la batterie.
Deux ans après un premier album prometteur, Swimming lessons, le set est principalement composé de morceaux du nouvel opus à sortir en mars. Les titres sont moins vaporeux, la voix plus affirmée et les rythmiques percussives.
Un rappel avec un titre phare (la mémoire me manque) des débuts vient conclure un live qui marque l’évolution du groupe.
Portrait d’Oré réalisé un peu plus tôt par Titouan Massé
Une demi-heure plus tard, c’est Oré qui prend place. Un nom court. De ceux qu’on peut écrire en devant de scène grâce à des ballons argentés.
La jeune femme, probablement éco-responsable, dispose d’une gourde assortie à sa ceinture siglée « Dream ». Chaussée de platform shoes et l’allure sage, les mots rebondissent sur les prods aux accents ludiques.
Public du 1988 Live Club
Accompagnée d’un beatmaker aux faux airs de Gérard Baste en mince, elle fait preuve d’un débit impressionnant. Le genre que favoriserait une famille nombreuse, pour une enfant qui a beaucoup de choses à dire mais peu de temps de parole à disposition.
Quelques notes de ukulélé, des samples d’Yves Montand sur un Temps des Cerises des temps modernes, un pad coloré, ce flow qui emprunte au slam comme à la pop, les quarante minutes sont écoulées, bien joué !
Klervi.