Elle a un nom de moto mythique et un blaze qui sonne comme sa musique : iconique et positif. Bienvenue dans l’univers de Justine Bonneville alias OK Bonnie…
Bonsoir Justine. Pour commencer, qu’est-ce que c’est que cette pochette d’album (un poisson en panique dans son bocal). Un croisement entre In Utero et Prodigy ?
L’histoire, c’est qu’on cherchait un principe de clip, rapide à tourner. On est allé acheter deux poissons qu’on a foutus dans leur bocal. Le clip montrait un poisson dans une eau portée à ébullition. D’où la tronche pas possible de la bestiole. Ça nous a aussi donné la photo de pochette…
Les poissons vont bien ?
Ils s’en sont très bien sortis, ils squattent chez notre agent.
Vous avez un univers très visuel, cinématographique. Quelle est ta scène de cinéma préférée ?
J’adore l’univers de Lynch. Des images à la fois très belles et étranges, et l’énergie latente qui se cache derrière. C’est compliqué de citer une scène. Mais si je devais en retenir une, ce serait la scène de la naissance dans « EraserHead », qui résume assez bien le cinéma du monsieur.
Le côté énergique dans Ok Bonnie, c’est un truc inscrit dans vos gènes ?
Une personne nous a un jour dit qu’écouter notre musique « c’était comme rouler dans une limousine et sortir la tête par la fenêtre à 300 à l’heure ». Ça nous a marqué, et on trouve que ça dit exactement ce qu’on essaie de communiquer. D’ailleurs, le nom OK Bonnie, c’est d’abord ça : ça sonne bien, c’est positif. En plus, j’aurai rêvé m’appeler Bonnie, c’était l’occasion de me rebaptiser… Et Radiohead et Gainsbourg sont des artistes que j’adore.
Entre autres, je suppose…
Pour en citer deux, Laurent Garnier, à qui l’on doit beaucoup, et Aphex Twin.
Premiers Bar en Trans, et une adresse assez mythique : l’Artiste Assoifé. Ça vous évoque quoi ?
Une belle et surtout très longue nuit en perspective.
Merci à toi, bon concert entre nanas (Ok Bonnie joue ce soir avec Tiny Feet et Robi).
Ça va bien se passer je pense, si la moitié de ce qu’on m’a raconté sur les Bars en Trans est vrai.