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Site Bars en Trans
samedi 6 décembre 2014 / 17 h 00 min

Déjà 47 heures de passées aux Bars en Trans.

État stable, mais légère présence d’alcool dans le sang. La fatigue commence à nous gagner, mais on tient le coup. On n’a même pas encore attaqué la Braou – le défi sera de carburer uniquement à la bière. On n’a pas des vies faciles, mais il faut savoir se challenger et viser toujours plus haut.

Niveau challenge, en deux jours j’ai déjà plus de concerts à mon actif que sur toute l’édition précédente. Côté musique on est donc bien, avec hier soir la jolie pop d’Agua Roja dans un Dejazey plein à craquer, suivi du concert de Beny le Brownies devant un public un peu clairsemé au Backstage. La vraie prouesse d’un artiste de plus d’1m30 au Backstage étant de toute façon de tenir le concert plié en deux sous le plafond.

Mais comme on ne fait pas des festivals juste pour la musique, je décide ensuite de me promener un peu pour tâter l’ambiance. Et je vous le demande, où êtes-vous, amis rennais? Les rues me semblent bien vides cette année. Je n’ai encore aperçu personne vomir / dormir dans la rue / baigner dans son sang / agresser un agent de la police / se faire mordre par un chien ou le punk qui l’accompagne. Déçue, déçue, déçue. Pour me remonter le moral je me dirige alors vers le Gasoline. Alors ok, le Gasoline ne fait pas partie des Bars en Trans. Mais quand on cherche la décadence, le Gasoline ne déçoit jamais. A peine arrivée un homme édenté me hurle « de la coke et des putes ! » : voilà, on y est ! Je prends ma dose de pogos et de bière tiède, et me voilà requinquée. Direction la rue Papu et ses afters de légende.

A ce moment de l’histoire, je sais que vous, nombreux lecteurs, êtes taraudés par une seule question : y a t-il de la coke et des putes rue Papu? Nous n’avons pas la réponse. Néanmoins, nous savons que d’étranges et interminables conciliabules ont lieu dans les toilettes, au mépris de tous ces pauvres gens ivres et de leurs vessies sur le point d’exploser. Ces personnes n’écoutent rien ni personne et semblent discuter de problématiques qui pourraient bien changer la face du monde – ou juste de drogues. Alors, qui sont-ils? Les gourous d’une secte, de simple dealers, des illuminatis ? Nous vous promettons d’enquêter sérieusement ce soir afin que vous puissiez trouver le sommeil.

En tout cas, aujourd’hui il fait beau à Rennes, la ville a été nettoyée de ses vices et péchés nocturnes et le marché s’est déroulé comme si de rien n’était. Bonjour Rennes !

 

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