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Site Bars en Trans
jeudi 5 décembre 2013 / 22 h 05 min

Pour la première interview du blog 2013, j’ai rencontré Mother of Two. Comme j’ai très envie de bien faire, je me suis rencardée sur les Do et Don’t de l’interview festival.

NB : Cette interview pleine d’amour pour Rennes et les Bars en Trans n’est pas sponsorisée par la mairie et aucune réponse n’a été obtenue de force. Promis.

Mother of two (2)

Vous êtes notre première interview pour le blog.

Génial. On est carrément flattés.

Du coup vous allez être mon test, pour pas faire de bêtises par la suite. Vous faites beaucoup d’interviews sur les Bars en Trans ?

Julien : On en fait pas mal. On fait Novorama, Radio Campus, on fait France Info, moi j’ai fait Radio Laser hier, on a Radio Vinyle…

Et ça vous plaît la promo ou c’est chiant ?

Julien : Ça dépend en face de qui on est en fait. Ça dépend si la personne a écouté la musique, ça dépend des questions. C’est comme une rencontre, des fois c’est sympa, des fois ça l’est pas, ça dépend.

La question qu’on vous pose le plus souvent en interview et qui vous saoule ?

Julien : Présentez-vous. Présentez votre musique. Ça c’est carrément insupportable. Des questions où le pseudo journaliste n’a pas écouté la musique, ne s’est pas renseigné sur qui on est et donc arrive en nous demandant de définir nous-mêmes ce qu’on fait.

Colin : L’autre question c’est pourquoi Mother of Two aussi. (Ndlr : On n’a pas la réponse à cette question du coup. Si ça vous intéresse, vous n’avez qu’à demander à Google.)

Julien : Et si on fait de la musique c’est pour que les gens écoutent la musique avant tout, donc c’est assez marrant quand les journalistes nous demandent de refaire notre bio. C’est insupportable. Mais des fois ça se passe bien quand même (rires).

Et la question que vous aimeriez qu’on vous pose et qu’on ne vous pose jamais ?

Julien : Quelle taille de fût utilise Colin à la batterie. Ou pourquoi votre musique est aussi géniale (rires).

Colin : Ce qui est intéressant c’est d’aborder des sujets, peut-être pas forcément liés à la musique, ou de se retrouver sur des sujets complètement improbables et insensés, c’est rigolo.

Julien : Le truc c’est qu’on n’a pas toujours des choses à raconter, on n’écrit pas des romans, on ne fait pas des films, on fait de la musique. C’est pas toujours facile d’expliquer en mots ce qu’on a essayé d’exprimer en musique. Les bons journalistes en général c’est ceux qui arrivent à te faire accoucher d’un truc intéressant que tu ne savais pas toi-même sur ta musique. Mais ça arrive.

Colin : C’est assez rigolo que tu commences l’interview par les questions qu’on ne veut pas que tu nous poses.

Julien : Mais par exemple une interview comme la tienne est plutôt intéressante, parce qu’on parle d’autre chose et on peut dire ce qu’on déteste. Mais en même temps politiquement parlant je devrais pas dire ça parce qu’on devrait vouloir le plus d’interviews possible. Donc en fait on est en train de se griller (rires).

Et dans le reste de la prog des Bars en Trans, de qui vous aimeriez lire une interview ?

Colin : J’aimerais bien lire une interview de Malo, parce que je le connais un petit peu, on a fait un petit peu de musique ensemble donc je suis curieux de voir comment il continue. Blind Digital Citizen aussi, un super groupe que j’ai déjà vu. Notre bassiste les aide, il fait leur son ce soir. (Ndlr : On n’a fait aucune de ces interviews. Mais on s’en fout, on fait ce qu’on veut.)

Et dernière question, on essaie de faire un petit bilan de ce que Rennes évoque aux gens, vous ça vous évoque quoi, en trois mots ?

Julien : Moi ça m’évoque les Bars en Trans, parce que j’ai déjà joué ici avec deux autres groupes, et à chaque fois j’ai bien aimé l’ambiance et la ville. Je ne viens à Rennes que pour les Bars en Trans. C’est une très belle ville, et puis c’est une ville rock, donc ça me va.

Colin : Ouais, moi ça m’évoque le rock. Je connais pas trop la ville, mais j’ai pas mal de potes qui y vivent, ou qui sont passés ici et la ville est calme et festive en même temps, il y a pas mal d’étudiants… Ça fait partie des villes où je me vois bien vivre un jour.

Julien : Ca a une bonne réputation Rennes quand même. Pour la musique surtout.

Ok. Et bien merci.

Merci à toi. C’était génial. C’est la meilleure interview qu’on n’ait jamais faite.

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